(Extrait du séminaire "Enseignements premiers du Christ" de Daniel Meurois - Québec 2004)
La Coupe du Graal
L'iconographie a fait de la Coupe du Graal un vase extrêmement précieux, tout en or avec des joyaux. Or, je peux témoigner que cet objet - que je n'ai vu que très rapidement dans le sac que portait Joseph d'Arimathie lorsque nous avons traversé la Méditérranée de Palestine en Gaule - était en fait un simple bol en pierre, qui n'avait en apparence rien d'exceptionnel puisque nous en utilisions pratiquement tous et je pense que Joseph d'Arimathie a saisi le premier qui lui est tombé sous la main lorsqu'il a voulu recueillir un peu du sang de Jésus, car il savait que ce sang était chargée de l'énergie qui s'était dégagée au moment de la crucifixion lorsque la Conscience du Christ et la Conscience du Logos ont quitté le corps de Jésus.
Ceci dit, lorsqu'il m'a été donné l'occasion de voir le bol en question, il n'y avait plus de sang dans le fond. Il avait du en recueillir si peu (car, je l'ai déjà dit, Jésus a peu saigné sur la croix) que le sang avait du vite se dessécher. Mais Joseph savait bien qu'un sang d'une telle qualité avait imprégné la pierre du bol et son travail a été de l'emporter sur la terre de Gaule, puis dans le sud de la Grande-Bretagne, de façon à dynamiser certains points du tellurisme terrestre afin de les rendre porteurs d'une semence pour la suite de la "mission christique".
Dans un premier temps, Joseph d'Arimathie est allé le cacher un certain temps en Cornouailles (Pays de Galles) car il ne savait pas exactement quoi en faire, il savait simplement qu'il devait aller dans certains lieux sacrés et il attendait un signe pour savoir où il devrait le laisser à tout jamais. Il a donc d'abord caché durant un certain temps dans un endroit qui s'appelle aujourd'hui Glastonbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre; ensuite, on perd un peu sa trace jusqu'à l'époque desCathares qui disaient avoir possédé cet objet.
Ce qui m'a été dit, c'est que cette petite coupe modeste a été, par la suite, fixée sur un socle métalique, mais ce n'est certainement pas un objet tape-à-l'oeil, c'est beaucoup plus un trésor vibratoire chargé pour dynamiser certaines personnes ou certains lieux dans des moments précis de l'histoire.
Ce qu'il faut bien comprendre aussi, c'est que cette histoire de Graal n'est pas propre à la tradition chrétienne. Dans toutes les grandes traditions de l'humanité, on fait référence à un objet de ce type-là qui est dynamisateur d'une philosophie ou d'une pensée. Les bouddhistes tibétains font également référence à un objet qu'ils appellent la Pierre de Shintamani - qui, pour eux, serait un éclat d'émeraude qui provient du monde de Shambhalla et qui est sensé être posé dans certains lieux sur Terre pour favoriser l'éclosion de la croissance de l'humanité.
Certains Indiens en Amazonie parlent de la Déesse Verte, une pierre verte qui serait la gardienne de leur tradition et le ferment de l'expansion de cette tradition.
Au Moyen-Orient, on parle d'une pierre qu'on appelle le Gor-al, et ce nom est bizarrement proche de Graal.
On pourrait en parler encore longtemps car il y a également tout un tas de jeux de mots qui se sont fait à partir du mot Graal. En Occitant, qui est la langue du sud-ouest de la France, on parle du Saint-Graal, c'est-à-dire, le Sangreal, et de ce mot, on a tiré le Sang Royal, et ceci se rattache à la fameuse tradition des Rois de France d'origine divine dont j'ai déjà parlé antérieurement.
C'est très complexe et on rentre là dans les labyrinthes de l'Histoire occulte de France qui est absolument passionnante, mais là, ça nourrit beaucoup le mental et, quelques fois, cela peut nous détourner complètement d'une recherche intérieure, tout simplement parce que lorsqu'on commence à entrer là-dedans, on en finit jamais !