Article paru sur le blog de Pascale Arcan
J'adhère et j'adore ...
Que vous arrive-t-il ? Un soupçon de peur, une nouvelle dose de crainte, une appréhension quelconque ?
Je perçois que, de temps en temps, votre confiance se relâche et que vous laissez la porte ouverte au catastrophisme. Je vous comprends si bien…
Pourtant, de nombreuses fois, il vous a été proposé de vivre dans la légèreté, de voir le monde dans lequel vous êtes, délicieusement beau.
Peut-être l'oubli que c'est vous qui avez décidé de vous immerger très profondément dans la matière. D'effacer votre véritable identité pour n'emporter que le bagage de l'humain, en transit sur une planète qui sourit de vous voir apeurés ou qui vous sent flancher dans vos convictions.
Bien évidement, vous êtes entourés d'informations multiples. Celles que vous voyez dans votre téléviseur, celles que vous lisez dans vos journaux, celles qui sont colportées par vos connaissances et parfois même vos amis. Et depuis quelque temps, celles que vous annoncent ceux qui se disent "dans une démarche spirituelle". De "grands noms" de notre essence se sont mis à véhiculer des monceaux d'informations sur les désastres à venir, sur la destruction prochaine de votre habitat, sur la violence de la réaction de votre planète.
Souvenez-vous, il y a peu encore, on vous proposait de vous éloigner des "endroits dangereux", risquant d'être le tableau d'inondations fulgurantes, de séismes catastrophiques, de pollutions irréversibles, et vous avez cru bon de partir de chez vous pour poser votre candeur plus loin, à l'abri des maléfices et surtout des "possibles".
Qu'en est-il aujourd'hui ?
Nous en sommes dans la longue et lente continuité de ce que nous avons à nous rappeler. Dans le cheminement vers les retrouvailles d'avec Nous-mêmes. Et surtout dans la reconnaissance de notre grandeur. Pas dans le raisonnement d'une supériorité quelconque, mais bien dans le lâcher prise total qui fait de nous des êtres sûrs de leur avenir, et surtout aveuglément confiants de leur immortalité.
Vous avez appris, tout doucement, que vous n'étiez pas un simple humain, perdu dans une immensité dangereuse qui semblait vouloir détruire votre vie. Vous avez commencé à vous rappeler votre appartenance à ce Tout, que vous avez glorifié avant de vous apercevoir que vous étiez Celui-ci. Vous avez, alors, entrepris de vous concentrer sur le principal : vous. Et cet instant de pur bonheur vous a donné les ailes que vous croyiez avoir perdues.
Aujourd'hui, rien n'a changé pour autant. Notre merveilleuse planète continue de se préparer à la continuité de son expérience. Et elle le fait en votre compagnie. Notre Terre se tourne tout doucement vers son axe nouveau et provoque, de-ci de-là, des mouvements un peu brusques, je le conçois, mais pour autant vous n'êtes pas "touchés" directement par ceux-ci. Elle esquisse sa nouvelle robe, elle manifeste sa force, elle reconstruit son nid douillet, afin de commencer à héberger toutes sortes d'êtres nouveaux, de tous les règnes confondus. Mais cela ne va pas se faire dans la destruction totale de qui elle est. Cependant, on va encore vous informer que de graves moments vous attendent et que, même, à telle ou telle période, ce sera encore pire, plus fort, plus démentiel. Et pourtant, vous me parlerez encore, après ceci, car vous serez bien au chaud, tranquilles dans vos demeures.
Tout ce que vous avez compris, appris ou étudié doit vous servir maintenant. Non pas pour prédire à votre tour, mais pour encourager tous ceux qui sont encore englués dans la peur de ce lendemain. Toute la lumière, dont vous parlez depuis la nuit des temps et que vous portez en vos coeurs, doit resplendir de tous ses feux, maintenant, afin de conduire ceux qui désirent s'éveiller à leur beauté, tous ceux qui veulent devenir des créateurs. Et puisque vous êtes déjà ces bâtisseurs, ensemencez la douceur, cajolez, calmez, embrassez délicatement tous ceux qui parlent forts, tous ceux qui crient leur désespoir et bercez-les de votre grandeur merveilleuse.
Les grands discours n'auront d'impact que sur ceux qui ne vous écouteront pas. C'est à travers vos actes, à travers votre sourire candide et vos yeux émerveillés que les changements pourront s'accomplir, en toute quiétude. Vous êtes bien plus importants que vous ne pensez l'être. Pas parce que vous détenez un savoir mais parce vous irradiez le charme serein de votre appartenance, de votre connaissance. Jamais aucun habit, aussi étincelant soit-il, ne prouvera quoi que ce soit. Mais une caresse, un câlin dans vos bras, fera merveille.
Que peut-il donc vous arriver d'autre que réaliser l'expérience de votre merveilleuse ascension ? Qu'elle se passe dans le secret de votre cœur ou qu'elle soit aux yeux de tous. Vous êtes enfin sur le point de vous voir tels que vous êtes et d'embrasser tout l'Univers dans le creux de votre main. Ne laissez donc pas une petite frayeur vous couper de votre rencontre avec Vous-mêmes. Ne laissez plus personne entamer votre joie de vivre et goûtez chaque instant présent comme le nectar que vous aviez entreposé sur l'étagère la plus haute de votre grenier des douceurs. Dégustez la vie qui s'éveille au printemps. Rendez lui grâce pour les beautés sans cesse renouvelées des fleurs, des fruits, des arbres, des oiseaux, du soleil, de tout ce que vous avez créé, pour mieux jouer avec, lorsque votre enfant intérieur décidera de quitter le monde des faux adultes.
Il ne vous arrivera rien de fâcheux, rien ni personne ne vous sera "enlevé" si vous ne le désirez pas. Mais si, toutefois, la peur reprend le dessus un instant, lorsque vous vous pencherez vers un avenir totalement incertain, si peu sûr que vous ne le voyez inscrit nulle part, regardez-vous, et voyez comme votre immense lumière vous offre sa plus belle sérénité. Tout vous appartient et votre demain sera comme vous le ferez. Tapis au fond d'une cave à attendre que cela passe, ou au milieu de votre jardin de l'univers à contempler votre création, encourageant la planète dans son propre accouchement serein, et messagers de tant de nouveautés que vous verrez éclore, je vous le promets.
Ma vie de poussière d'étoile embrasse la vôtre dans une étreinte d'Amour immense, sans borne, sans début ni fin, mais porteuse de toute la sérénité d'un lendemain chantant déjà ses louanges, à l'ange que je suis, au dieu que vous êtes de toute éternité !
Mon bonheur est le reflet du vôtre dans le miroir de notre immensité !
Source : http://lesperlesdelunivers.over-blog.fr/article-le-catastrophisme-48908448.html