Coeur de Christal forum d'entraides et d'échanges |
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| gérer les émotions | |
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Invité Invité
| Sujet: gérer les émotions Lun 2 Aoû - 14:38 | |
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Gérer les émotions Cette canalisation a été présentée en direct le 6 février 2005 à Haaren, aux Pays-Bas. Les paroles ont été légèrement révisées pour améliorer la lisibilité.
Chers amis, je suis enchanté d'être à nouveau parmi vous et de communiquer de cette façon avec vous. Je dois dire que cela signifie beaucoup pour moi aussi. J'aime ces assemblées car de cette façon, je peux être plus proche de vous que depuis mon plan de réalité.
Mais je vis toujours dans vos coeurs et j'attends les moments de votre vie où vous êtes réceptifs et sensibles à mon énergie. Mon énergie, celle du Christ qui renaît en ce temps, n'est pas seulement mon énergie. Ce n'est pas simplement l'énergie d'un homme qui a vécu sur terre à une époque ; c'est un champ d'énergie collectif auquel vous prenez part d'une façon plus intime que vous ne le pensez.
Vous avez tous fait un voeu un jour, vous avez tous eu l'intention de manifester cette énergie dans la réalité de la terre, de l'ancrer à la terre. De nombreuses vies, de nombreux siècles, vous avez oeuvré à cette mission. Vous êtes tous dans un processus d'enfantement de la semence du Christ en vous et je vous aide. J'ai été un précurseur, mais planter la semence du Christ a été le fruit d'un effort collectif. Et même ma venue sur terre n'a été possible que grâce au champ d'énergie ici-présent, tissé par vous. Nous oeuvrons ensemble, nous sommes une unité. Je suis donc accessible à chacun de vous. Je ne suis pas exclusivement disponible pour une personne. Je suis au service de chacun de vous.
Aujourd'hui, je veux vous parler d'un sujet qui vous touche intimement et fréquemment dans votre vie quotidienne. Il s'agit de gérer vos émotions.
La dernière fois, j'ai parlé des énergies de l'homme et de la femme qui traversent votre champ d'énergie et vos chakras. J'ai insisté sur l'importance de guérir les trois chakras du bas car cela fait partie du fait de devenir entier et complet. J'ai pensé qu'il était important d'insister là-dessus car ceux d'entre vous qui sont assoiffés de spirituel ont tendance à se retirer, à la fois en pensée et en sentiment, vers les chakras du haut.
Le coeur, le troisième oeil et le chakra-couronne vous attirent car ces centres d'énergie vous connectent avec les royaumes supérieurs qui vous sont si naturels. Mais les véritables avancées intérieures doivent à présent avoir lieu à un niveau inférieur, dans la zone des chakras du bas, plus proches de la terre.
La zone des émotions est vitale dans votre processus d'évolution vers la liberté et l'intégralité. Vous êtes des êtres spirituels. Vous venez d'un plan de réalité où la densité et la rudesse de la réalité terrestre vous étaient inconnues. Cela a été difficile à gérer.
Au cours de nombreuses vies, vous avez tenté d'exprimer votre énergie cosmique ici sur terre. Et dans cette expression, dans la transmission de votre énergie à la terre, de nombreux traumas profonds se sont installés. Votre corps émotionnel est plein de plaies et de traumas. C'est de cela que je veux parler aujourd'hui.
Toute personne qui emprunte le chemin de la croissance intérieure connaît l'importance des émotions : vous ne devez pas les refouler mais trouver une sorte d'accord avec elles et finalement, les libérer. Mais comment cela fonctionne vraiment, ce n'est pas toujours clair.
Je veux tout d'abord faire une distinction entre émotions et sentiments. Je ne suis pas concerné ici par des termes spécifiques ou des étiquettes et vous pouvez les appeler différemment, mais je veux faire une distinction entre les émotions dans le sens d'énergies qui sont essentiellement des expressions d'incompréhension et les sentiments ou énergies qui sont une forme de compréhension supérieure.
Les sentiments sont vos professeurs, tandis que les émotions sont vos enfants.
Les émotions sont des énergies qui se manifestent clairement dans le corps physique. Les émotions sont des réactions à des choses que vous ne comprenez pas vraiment. Considérez ce qu'il se passe quand vous êtes pris dans un accès de fureur. Par exemple, quelqu'un heurte vos sentiments par surprise et vous vous mettez en colère. C'est quelque chose que vous pouvez ressentir dans votre corps ; vous sentez l'énergie se tendre à certains endroits. Cette tension physique, cette contraction qui suit le choc énergétique montre qu'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas. Une énergie vient vers vous et vous la trouvez injustifiée. Ce sentiment d'être traité injustement, bref, cette incompréhension, est déchargé à travers l'émotion. L'émotion est l'expression de cette incompréhension, c'est une explosion énergétique et un soulagement.
Quand cela se produit, vous êtes confrontés au choix suivant : que vais-je faire de cette émotion ? Vais-je agir en fonction de cela ? Vais-je l'utiliser comme combustible pour nourrir mes réactions envers les autres ou bien est-ce que je laisse cette émotion exister en faisant reposer mes actions sur autre chose?
Avant de répondre à cette question, je veux expliquer la nature des sentiments.
Les émotions sont donc essentiellement des explosions d'incompréhension que vous pouvez percevoir clairement dans votre corps. Les sentiments, quant à eux, sont de nature différente et sont aussi perçus différemment. Les sentiments sont plus tranquilles que les émotions. Ce sont les murmures de l'âme qui vous envoie de petits signaux, une évidence intérieure ou une action intuitive soudaine qui ultérieurement s'avère très sage.
Les émotions ont toujours un aspect très intense et spectaculaire. Considérez les crises d'angoisse, la peur, la fureur ou la tristesse profonde. Les émotions vous possèdent complètement et vous font sortir de votre centre spirituel. Sur le moment, vous êtes bouleversés, vous êtes pleins d'une sorte d'énergie qui vous déstabilise et vous fait perdre votre clarté intérieure. Dans ce sens, les émotions sont comme des nuages qui passent devant le soleil.
Je n'ai rien contre les émotions. Elles ne doivent pas être refoulées. C'est un moyen très précieux de vous connaître plus intimement. Mais je veux préciser la nature de l'énergie émotionnelle : c'est une explosion d'incompréhension. Essentiellement, les émotions vous déstabilisent.
Les sentiments, quant à eux, vous amènent plus en profondeur de vous-même, dans votre centre. Les sentiments sont étroitement associés avec ce que vous appelez l'intuition. Les sentiments expriment une compréhension plus élevée, de celles qui transcendent les émotions et le mental.
Les sentiments ont leur origine dans un lieu non-physique, en-dehors du corps. C'est pour cela qu'ils ne sont pas localisés à un endroit du corps physique. Considérez ce qu'il se passe lorsque vous ressentez quelque chose, une atmosphère ou une humeur, ou lorsque vous avez un pressentiment au sujet d'une situation. Il y a une sorte d'évidence alors qui semble venir de l'extérieur et qui n'est pas une réaction de votre part à quelque chose d'externe. Cela vient de nulle part. (Comme vous dites si bien : « ça tombe du ciel »). A ce moment-là, vous sentirez peut-être quelque chose s'ouvrir dans le chakra du coeur.
Ces moments d'évidence sont fréquents. Par exemple, il vous arrive de « savoir » quelque chose au sujet de quelqu'un sans lui avoir vraiment parlé. Vous pouvez pressentir quelque chose vous concernant tous deux qui plus tard jouera un rôle important dans votre relation. Ce genre de choses n'est pas très facile à expliquer, c'est simplement un sentiment, ce n'est pas facile à comprendre pour le mental. (C'est là où votre mental devient sceptique, qu'il vous dit que vous vous racontez des histoires ou que vous devenez fou).
J'aimerais mentionner une autre énergie qui est plus de nature « sentiment » qu' « émotion ». C'est la joie. La joie est un phénomène qui transcende l'émotionnel. Il vous arrive parfois de ressentir une sorte de joie intérieure qui vous transporte sans raison particulière. Vous ressentez votre divinité et votre relation à tout ce qui existe. Un tel sentiment peut se manifester quand vous vous y attendez le moins. C'est comme si quelque chose de plus grand vous touchait ou que vous touchiez une réalité plus grande. Les sentiments ne se laissent pas facilement cerner et ils semblent « tomber du ciel ». Les émotions ont presque toujours une cause immédiate et claire : un déclic dans le monde extérieur qui déclenche vos réactions.
Les sentiments ont leur origine dans la dimension de votre Soi plus grand. Vous avez besoin de silence pour saisir ces murmures dans votre coeur. Les émotions sont capables de déranger ce silence intérieur et cette paix. C'est pour cela qu'il est vital de devenir émotionnellement calme et de guérir et libérer les émotions refoulées. C'est seulement à partir de votre sentiment qui vous relie à votre âme que vous pourrez prendre des décisions équilibrées.
En étant tranquille et en paix, vous pouvez ressentir de tout votre être ce qui est juste pour vous à un moment donné. Prendre des décisions qui reposent sur les émotions, c'est prendre des décisions à partir d'une position non-centrée. Vous avez d'abord besoin de libérer vos émotions et d'entrer en contact avec votre centre intérieur, là où il y a de la clarté. A présent, je veux parler de la façon de gérer au mieux vos émotions.
J'ai dit que « les sentiments sont vos professeurs et les émotions vos enfants ». Le parallèle entre « être émotif » et « être comme un enfant » est frappant. Votre enfant intérieur est le siège de vos émotions. Il y a aussi une ressemblance frappante entre la façon dont vous gérez vos émotions et la façon dont vous gérez de vrais enfants.
Les enfants sont honnêtes et spontanés dans leurs émotions, ils ne les cachent pas ni ne les refoulent à moins que les adultes ne les encouragent à le faire. Le fait que les enfants expriment spontanément leurs émotions ne signifient pas cependant qu'ils les vivent de manière équilibrée. Chacun sait que les enfants sont souvent emportés par leurs émotions (fureur, peur ou tristesse) et sont souvent incapables d'y mettre un terme. Dans ce genre de situation, l'enfant peut pratiquement se noyer dans ses émotions et cela le déséquilibre, le déstabilise.
L'une des raisons de cette émotivité est que l'enfant n'a que tout récemment quitté un monde où il y a très peu de limites. Dans les dimensions éthériques ou astrales, il n'y avait pas de restrictions ni de limitations comme celles du monde physique, dans le corps physique. Les émotions de l'enfant sont souvent des réactions d'incompréhension face à cette réalité physique. C'est pour cela qu'en grandissant, l'enfant a besoin d'aide et de soutien dans la gestion de ses émotions. Cela fait partie d'une incarnation équilibrée sur terre.
Donc, comment gérez-vous les émotions, que ce soient les vôtres ou celles de vos enfants ?
Les émotions ne doivent pas être jugées ni refoulées. Elles sont une part vitale de vous-même, en tant qu'être humain et ont donc besoin d'être respectées et acceptées. Vous pouvez les considérer comme vos enfants qui ont besoin de votre attention, de votre respect et aussi de votre guidance.
La meilleure façon de considérer une émotion, c'est de la voir comme une énergie qui se présente à vous pour être guérie. C'est pour cela qu'il est important de ne pas être complètement balayé par l'émotion, mais de rester capable de la regarder à partir d'une position neutre. C'est important de rester conscient. On pourrait le dire ainsi : ne pas refouler une émotion mais ne pas non plus s'y noyer. Car lorsque vous vous y noyez, lorsque vous vous identifiez complètement à elle, l'enfant en vous devient un tyran qui finira par vous égarer.
La chose la plus importante que vous puissiez faire avec une émotion, c'est de lui permettre d'être là, de ressentir tous ses aspects, tout en ne perdant pas conscience de vous-même. Prenez par exemple la colère. Vous pouvez inviter la colère à être complètement présente, la vivre dans votre corps à plusieurs endroits, tout en l'observant de façon neutre. Un tel type de conscience apporte la guérison. Ce qu'il se passe dans cet exemple, c'est que vous entourez l'émotion, qui est essentiellement une forme d'incompréhension, avec de la compréhension. C'est de l'alchimie spirituelle.
Laissez-moi vous l'expliquer à l'aide d'un exemple. Votre fille s'est cogné le genou contre la table et ça fait vraiment mal. Elle est furieuse, elle crie de douleur et, de colère, elle donne un coup de pied à la table. Elle considère que la table est la source de sa douleur.
La guidance émotionnelle à ce moment-là veut que les parents commencent par aider l'enfant à mettre un nom sur son expérience. « Tu es furieuse, n'est-ce-pas ? Tu as mal, hein ? » Nommer les choses est essentiel. Vous transférez la racine du problème de la table à l'enfant. « Ce n'est pas la table mais toi qui es blessée, c'est toi qui es en colère. Et oui, je comprends ton émotion ! »
Le parent entoure l'émotion de l'enfant de compréhension, d'amour. Au moment où l'enfant se sent comprise et reconnue, sa colère va peu à peu s'estomper. La douleur physique peut encore être présente. Mais sa résistance à la douleur, la colère qui l'entoure, peut se dissoudre. L'enfant lit de la compassion et de la compréhension dans vos yeux et cela détend et apaise ses émotions. La table qui est la cause de ces émotions n'est plus concernée.
En entourant une émotion de compassion et de compréhension, vous détournez l'attention de l'enfant de l'extérieur vers l'intérieur et vous apprenez à l'enfant à prendre la responsabilité de l'émotion. Vous lui montrez que sa réaction à un déclic extérieur n'est pas déterminée mais que c'est une question de choix. Vous avez le choix entre l'incompréhension ou la compréhension. Vous avez le choix entre lutter ou accepter. Vous avez le choix.
Cela s'applique aussi à votre relation à vos émotions, à votre enfant intérieur. Admettre vos émotions, les nommer et faire l'effort de les comprendre, signifie que vous respectez et aimez vraiment votre enfant intérieur. Se détourner de l'extérieur vers l'intérieur, prendre la responsabilité de l'émotion, aide à créer un enfant intérieur qui ne veut pas blesser les autres, qui ne se sent pas victime. Les émotions fortes, telles que la colère, la rancune ou la peur, ont toujours une composante d'impuissance, c'est-à-dire l'impression que vous êtes victime de quelque chose qui vous est extérieur. Ce que vous faites lorsque vous ne vous concentrez pas sur les circonstances extérieures mais plutôt sur votre réaction et votre douleur, c'est que vous acquittez le monde extérieur d'être la cause de vos émotions. Vous ne vous souciez pas tant de ce qui a causé l'émotion. Vous vous tournez complètement vers l'intérieur et vous vous dites : bien, telle a été ma réaction et je comprends pourquoi. Je comprends pourquoi je la ressens et je vais l'accueillir.
Considérer vos émotions de cette manière aimante est libérateur. Cela requiert une sorte d'auto-discipline. Cesser de voir la réalité extérieure comme la source du mal et en prendre la responsabilité signifie que vous reconnaissez avoir le choix de réagir de cette façon. Vous arrêtez d'argumenter pour savoir qui a raison et qui a tort, qui est à blâmer pour quoi et vous brisez simplement tout l'enchaînement des évènements qui sont arrivés à votre insu. « Je vis maintenant cette émotion pleinement conscient d'avoir choisi d'agir ainsi ». C'est cela prendre sa responsabilité. C'est cela le courage !
L'autodiscipline en cela est que vous renoncez à être celui qui a raison ainsi qu'à passer pour la victime impuissante. Vous renoncez à vous sentir furieux, incompris et toutes les expressions de victimisation qui peuvent sembler bonnes par moments. (En fait, vous aimez souvent les émotions qui vous dérangent le plus).
Prendre sa responsabilité est un acte d'humilité. Cela signifie être honnête envers vous, même dans vos moments de faiblesse. C'est l'autodiscipline qui vous est demandée. En même temps, ce genre de retour sur soi requiert la compassion la plus haute. Non seulement vous considérez honnêtement cette émotion comme votre création mais aussi avec une douce compréhension. « Tu as choisi la colère cette fois, n'est-ce pas ? » La compassion vous dit : « Bien, je vois pourquoi et je te pardonne. Peut-être qu'en ressentant mon amour et mon soutien plus clairement, tu ne te sentiras pas enclin à choisir cette réponse la prochaine fois. »
C'est là le vrai rôle de la conscience dans une autoguérison. C'est ce que signifie l'alchimie spirituelle. La conscience ne combat ni ne rejette rien ; elle entoure les ténèbres de conscience. Elle entoure les énergies d'incompréhension de compréhension et transforme ainsi le vil métal en or. La conscience et l'amour sont essentiellement la même chose. Être conscient signifie laisser une chose exister et l'entourer de votre amour et de votre compassion.
Bien souvent, vous pensez que la conscience seule n'est pas suffisante pour surmonter vos problèmes émotionnels. Vous dites : « Je sais que j'ai des émotions refoulées, je connais leur cause, j'en ai conscience mais ça ne s'en va pas ».
Dans ce cas, il y a en vous une résistance subtile envers cette émotion. Vous gardez l'émotion à distance, de peur qu'elle ne vous submerge. Mais elle ne vous submergera jamais si vous choisissez de l'admettre consciemment.
Aussi longtemps que vous gardez l'émotion à distance, vous êtes en guerre contre elle. Vous combattez l'émotion et elle se retournera contre vous de plusieurs façons. A la fin, vous ne pourrez pas la garder à l'extérieur. Elle va se manifester dans votre corps sous la forme d'une douleur, d'une tension ou d'une sensation de dépression. Si vous vous sentez souvent abattu, épuisé, c'est le signe que vous refoulez des émotions.
L'important est de laisser les émotions pénétrer entièrement dans votre conscience. Si vous ne savez pas quelles sont exactement les émotions présentes, vous pouvez fort bien commencer par ressentir les tensions dans votre corps. C'est une voie d'accès aux émotions. Tout est stocké dans votre corps. Si par exemple, vous avez mal à l'estomac, vous y portez votre attention et vous demandez ce qu'il se passe. Laisser les cellules de votre corps vous répondre. Ou bien, imaginez qu'il y a là un enfant. Demandez à l'enfant de vous montrer quelle est l'émotion prédominante en lui ou en elle.
Il existe plusieurs façons d'entrer en contact avec vos émotions. Il est vital de comprendre que l'énergie qui se trouve fixée dans l'émotion veut bouger. Cette énergie veut se libérer et elle frappe donc à votre porte sous forme d'une plainte physique ou d'une sensation de tension ou de dépression. Pour vous, il s'agit de vous ouvrir vraiment et de vous préparer à ressentir cette émotion.
Les émotions font partie de votre réalité terrestre, mais elles ne doivent pas avoir d'emprise sur vous. Elles sont comme des nuages devant le soleil. C'est pour cela qu'il est si important d'en être conscient et de les gérer consciemment. Avec un corps émotionnel clair et équilibré, il est plus facile d'entrer en contact avec votre âme ou votre coeur au moyen de votre intuition.
Dans votre société, il y a beaucoup de confusion au sujet des émotions. C'est évident, entre autres, d'après la quantité de polémique et de confusion à propos de l'éducation des enfants. Très clairement, les enfants sont beaucoup plus spontanés émotionnellement que vous, les adultes. Cela crée des difficultés. Que se passe-t-il si certaines de vos limites morales sont franchies ? Que se passe-t-il si la situation vous échappe et que naît le chaos ? Doit-on discipliner les enfants ou les laisser s'exprimer librement ? Doit-on contrôler ou non leurs émotions ?
L'important dans l'éducation d'un enfant, c'est qu'il apprenne à comprendre ses émotions, à comprendre d'où elles proviennent et à en prendre la responsabilité. Avec votre aide, il peut apprendre à les voir comme des explosions d'incompréhension. Cette compréhension empêche votre enfant de se noyer dans ses émotions et de devenir incontrôlable. La compréhension vous libère et vous ramène à votre propre centre sans refouler les émotions. C'est en étant un exemple vivant de ce qu'ils enseignent que les parents apprennent à leurs enfants comment gérer leurs émotions.
Toutes les questions que vous avez sur la façon de vous occuper de vos enfants s'appliquent aussi à vous-mêmes. Comment faites-vous face à vos émotions ? Êtes-vous dur envers vous ? Quand vous êtes en colère ou triste, vous disciplinez-vous en disant : « Allons, ressaisis-toi et avance » ? Refoulez-vous vos émotions ? Avez-vous l'impression qu'il est bon de vous discipliner ? Qui vous a enseigné cela ? Vos parents ?
Ou bien faites-vous l'inverse ? Ravalez-vous l'émotion en ne voulant pas lâcher prise ? C'est aussi fréquent. Peut-être avez-vous depuis longtemps le sentiment d'être victime d'une situation extérieure, par exemple votre éducation, votre partenaire ou votre environnement de travail. Peut-être qu'à un moment donné, entrer en contact avec votre colère liée à des choses négatives qui vous ont influencé aurait été très libérateur. La colère peut vous permettre de vous libérer de ces influences et d'aller votre chemin. Mais vous pouvez aussi vous éprendre tellement de votre colère que vous ne voulez plus la lâcher. Au lieu de devenir une voie d'accès, elle devient un mode de vie. Une forme de victimisation naît alors qui n'a rien à voir avec une guérison. Cela vous empêche d'assumer vraiment votre souveraineté.
C'est très important de prendre la responsabilité de vos émotions et de ne pas en faire des vérités absolues. Quand vous leur donnez le statut de vérités, au lieu de les considérer comme des explosions d'incompréhension, vous allez faire reposer vos actions sur elles et cela va donner lieu à des décisions instables.
La même chose se produit chez les enfants à qui l'on permet trop de liberté émotionnelle. Ils sont livrés à eux-mêmes et échappent à tout contrôle ; ce sont des petits tyrans et cela n'est pas juste. Le chaos émotionnel est tout aussi déplaisant pour l'enfant que pour les parents.
Bref, vous pouvez être soit trop strict, soit trop laxiste dans votre façon de gérer les émotions (et, par analogie, vos enfants). Je veux parler un peu plus du mode laxiste, car il semble plus d'actualité. Depuis les années soixante, il y a eu une prise de conscience collective considérant qu'il n'était pas bon de refouler ses émotions, parce que vous bridez alors votre spontanéité et votre créativité, votre âme, en fait. La société produit ainsi des enfants obéissants et disciplinés qui font plus attention aux règlements qu'aux murmures de leur coeur et c'est une tragédie, pour la société autant que pour l'individu.
Mais à propos de l'autre extrême : comment justifier les émotions au point qu'elles prennent le dessus et dirigent votre vie ? Vous pouvez fort bien observer en vous s'il y a des émotions que vous chérissez tant que vous les considérez comme la vérité au lieu de ce qu'elles sont en réalité : des explosions d'incompréhension. Ce sont des émotions avec lesquelles vous êtes identifié. Le paradoxe, c'est que bien souvent, ce sont des émotions qui vous font souffrir. Par exemple, l'impuissance (« je n'y peux rien »), le contrôle (« je m'en charge »), la colère (« c'est de leur faute »), ou le chagrin (« la vie est mal faite »). Toutes ces émotions sont douloureuses mais, à un autre niveau, elles vous donnent quelque chose à quoi vous raccrocher.
Prenez l'impuissance ou l'impression d'être une victime. Il peut y avoir des avantages à ce schéma émotionnel. Il peut vous donner un sentiment de sécurité. Il vous délivre de certaines obligations ou responsabilités. « Ce n'est pas de ma faute, n'est-ce pas ? »Vous êtes assis dans un coin sombre, mais il a l'air sûr. Le danger de vous identifier ou de vous fondre dans un tel schéma pendant longtemps est que vous perdiez contact avec votre vraie liberté, votre coeur divin intime.
Il se peut que des choses se soient produites dans votre vie qui ont provoqué à juste titre des émotions de colère et de ressentiment en vous. Que ce soit dans votre jeunesse, plus tard, voire dans des vies passées. Il est très important que vous entriez en contact consciemment avec ces émotions et que vous preniez conscience de la colère, de la tristesse ou de toute autre émotion intensément chargée en vous. Mais à un moment donné, vous avez besoin de prendre la responsabilité de vos émotions, car elles constituent vos réactions à un événement extérieur.
Être centré, être dans un état de clarté et d'équilibre spirituel, signifie que vous prenez la pleine responsabilité des émotions qui sont en vous. Vous pouvez alors reconnaître par exemple la colère et dire en même temps : telle a été ma réaction à certains évènements. J'entoure cette réaction de ma compréhension, mais en même temps, j'ai l'intention de la libérer.
Finalement, la vie ne consiste pas à avoir raison ; elle consiste à être libre et complet. C'est très libérateur de relâcher de vieilles réponses émotionnelles qui sont devenues un style de vie.
On pourrait dire qu'il s'agit de trouver un juste milieu subtil entre refouler ses émotions et s'y noyer. Dans les deux modes, vous avez été élevés avec des opinions et des idéaux qui ne sont pas en accord avec la nature de l'alchimie spirituelle. L'essence de la croissance spirituelle est de ne rien réprimer, mais en même temps, de prendre la responsabilité de ce qui arrive. Je ressens quelque chose, je choisis cette réaction, ainsi je peux le guérir. Mon message est en fait : Affirmez votre maîtrise !
Peut-être n'est-ce pas réellement une voie du milieu, mais une voie différente. Il s'agit de maîtrise spirituelle. En acceptant tout ce qu'il y a en vous, vous vous élevez au-dessus et vous en devenez maître. La maîtrise est à la fois ferme et douce. Elle est à la fois très permissive et demande une grande discipline : la discipline du courage et de l'honnêteté.
Affirmez votre maîtrise, devenez maître des fragments et morceaux émotionnels qui vous tourmentent, souvent à votre insu. Entrez en contact avec eux, prenez-en la responsabilité. Ne vous laissez pas diriger par des chocs émotionnels inconscients qui vous mènent dans une impasse ou bloquent votre chemin vers la liberté intérieure. C'est votre conscience qui guérit. Personne d'autre ne peut restaurer pour vous votre autorité sur vos émotions. Il n'existe pas d'instruments externes ni de moyens d'enlever ces émotions. C'est en prenant conscience d'elles avec courage, détermination et compassion qu'elles se libèrent dans la Lumière.
Devenir entier et libre sur le plan émotionnel est l'un des aspects les plus importants de la croissance spirituelle. Je veux terminer en disant : ne rendez pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont. Le chemin spirituel est un chemin simple. Il est fait d'amour de soi et de clarté intérieure. Il ne requiert aucune connaissance spécifique, pas de rituels, ni de doctrines ou de méthodes spéciales. Tout ce dont vous avez besoin pour votre croissance spirituelle est en vous.
Dans un moment de calme, demandez-vous ce que vous ressentez et laissez votre sentiment vous dire ce qui a besoin d'être clarifié et nettoyé en vous. Faites confiance à votre intuition. Suivez-la. Croyez en vous. C'est vous le maître de votre vie, le maître de votre chemin unique d'amour et de liberté.
© Pamela Kribbe www.jeshua.net/fr
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| | | Sylvia F.
Nombre de messages : 1298 Age : 71 Localisation : Estrie, Québec. Humeur : Vi-vre à la Vie! Date d'inscription : 13/12/2009
| Sujet: Re: gérer les émotions Lun 2 Aoû - 21:48 | |
| Merci Céline et Yeshua. "En conscientisant et en libérant nos émotions...alors viendra le calme et la paix en nous...c'est enfin la Liberté." Au delà des mers Sylvia | |
| | | Ayla
Nombre de messages : 869 Age : 63 Localisation : Alsace Date d'inscription : 09/04/2009
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: gérer les émotions Mar 3 Aoû - 21:21 | |
| j'ai mis ce texte parce que j'aime bien l'idée de voir les émotions comme des enfants dont on doit s'occuper , ça aide , je trouve , lorsqu'on est dans des moments de crise pour ne pas trop refouler... mais , à mon avis , du moins pour moi, ça ne suffit pas pour contacter les vieilles emotions refoulées coincées profondement en nous.... parce qu'on ne veut pas les voir !!!!! elles font trop mal !!! lol ! |
| | | Ayla
Nombre de messages : 869 Age : 63 Localisation : Alsace Date d'inscription : 09/04/2009
| Sujet: Re: gérer les émotions Mer 4 Aoû - 8:29 | |
| Oui, je sais de quoi tu parles, et pourtant pour qu'elles ne fassent plus mal à long terme, il faudrait justement les faire remonter et apprendre à les apprivoiser pour ensuite pouvoir les contrôler ou encore mieux, les évacuer. | |
| | | Sylvia F.
Nombre de messages : 1298 Age : 71 Localisation : Estrie, Québec. Humeur : Vi-vre à la Vie! Date d'inscription : 13/12/2009
| Sujet: ', Mer 4 Aoû - 23:24 | |
| Ma chère Céline.... Essaie de VIVRE ces émotions si l ongtemps refoulés...libère cette colère et cette tristesse...après la tempête...le calme revient. Pour t'aider écoute une musique qui est triste et laisse remoter les images et laisse aller ce gros morceau en Toi. Tu vois c'est si simple et en même temps si difficile. Ou écris ces expériences qui te hantes et vois les images en écrivant et laisse aller...Pleure...Crie...etc...les traitements énergétiques peuvent t'aider aussi à évacuer. LA MER, LORSQU'ELLE EST FURIEUSE,EST L'IMAGE DES PASSIONSET DES ÉMOTIONS QUI AGITENT NOTRE MONDE INTÉRIEURET QU'IL FAUT APPRENDRE À CONNAÎTRE D'ABORD,À MAÎTRISER ENSUITE...C'EST LE MONDE DES MONTÉES GRISANTESET DES CHUTES VERTIGINEUSES.FAUTE D'UN GUIDE OU D'UN MOYEN DE TRAVERSÉE SÛRS,ON S'EXPOSE À DE GRAVES DANGERS.Griot d'Agrique de l'ouest D'après Amandou Hampâte ba. Céline...n'aie pas peur et fonce dans la tempête... Au delà des Mers Sylvia
Dernière édition par Sylvia F. le Jeu 5 Aoû - 12:29, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: gérer les émotions Jeu 5 Aoû - 9:33 | |
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| | | Dauphin
Nombre de messages : 1554 Age : 52 Localisation : Lorraine Date d'inscription : 25/05/2009
| Sujet: Re: gérer les émotions Sam 7 Aoû - 14:53 | |
| Très bons conseils Sylvia et de nous faire partager ce texte Céline :arc1: | |
| | | aigle d'or Admin
Nombre de messages : 7765 Age : 59 Localisation : Terra Date d'inscription : 27/03/2008
| Sujet: Re: gérer les émotions Dim 8 Aoû - 19:21 | |
| J'aime beaucoup ce que tu as écrit Sylvia . En ce moment la mer est d'un calme ici et ça fait un moment qu'il n'y a plus eu de tempête mais j'aime entendre le bruissement des vagues venues mourir avec fracas sur le sable ; l'écume voler en éclat dans les air et sentir cette odeur d'iode puis l'eau salée sur la peau c'est un régal. Mais revenons à ce sujet que ce soit la nouvelle terre ou chaque être humain animaux végétal minéral nous sommes tous relié et c'est à travers nos émotions et les sentiments de nos coeurs que s'exprime la création mais je trouve illusoire de croire qu'un seul humain est à l'origine de tout ce qui se passe mais une somme d'énergie oui . Nous sommes la goute d'eau individuelle qui additionnée provoque une rivière, de nombreuses rivières pour créer une mer, la mer d'Amour et de paix que nous souhaitons tous. A ce titre nous avons nos responsabilités ; en tout cas, aujourd'hui, je le vois comme cela. Gros bisous à tous | |
| | | Chouette
Nombre de messages : 4141 Age : 69 Localisation : Au Pays des Merveilles !!!!!! Humeur : Toujours dans la Bonne Humeur !!!!!! Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: gérer les émotions ............... Ven 10 Sep - 6:57 | |
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| | | pegaze
Nombre de messages : 960 Age : 57 Localisation : Jailly les moulins Date d'inscription : 31/08/2008
| Sujet: Re: gérer les émotions Ven 10 Sep - 10:56 | |
| c cool, je parlais ce matin au réveil de celà justement puisque que c'est le problème à résoudre d'urgence pour moi qui suis attrapée par une maladie causée par les émotions justement!!!!!!!!!! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: gérer les émotions Ven 10 Sep - 11:58 | |
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Maladie et santé Ce message a été présenté en public le 9 octobre 2005 à Haaren, Pays-Bas. Les paroles ont été légèrement modifiées pour en améliorer la lisibilité.
Chers amis, je vous accueille chaleureusement et vous envoie tout mon amour. Je vous aime tant. Mon amour pour vous n'est pas seulement de nature universelle mais il a aussi une touche personnelle, car j'ai connu beaucoup d'entre vous lorsque j'étais sur terre.
Je suis Jeshua. J'ai vécu sur terre en tant que Jésus pour témoigner de l'amour dont chacun dispose en puisant à sa Source intérieure. A présent, le temps est venu pour vous de reprendre le flambeau. Vous êtes les semences qui fleurissent aujourd'hui. Telle est la signification de la renaissance du Christ. Moi, celui qui a vécu autrefois sur terre, je ne suis pas celui qui est destiné à revenir ; au lieu de cela, c'est l'énergie universelle du Christ qui renaît en vous. Je suis si heureux de vous soutenir dans ce processus en étant ainsi avec vous.
Au début de cette séance, Pamela et Gerrit m'ont demandé quels seraient les sujets dont j'aimerais parler et je leur ai dit : « cela n'a pas d'importance, je veux juste être avec eux. » je veux simplement vous toucher avec mon énergie et vous rappeler votre grandeur. En vous manifestant mon énergie, mon seul propos est que vous ressentiez la flamme de clarté qui est en vous, la flamme de votre vérité. C'est l'essence de l'énergie du Christ. J'ai été un précurseur mais à présent, il est temps pour vous de continuer à porter ce flambeau. Il est important de reconnaître ce que vous êtes au fond de vous. Vous êtes porteurs de ce flambeau et vous devez réaliser qu'il est temps de le présenter au monde car le monde l'attend. C'est un temps de transformation, un temps de grands changements qui présente de multiples visages, à la fois sombres et lumineux. Le temps est mûr pour les gens qui ont une vision plus globale, pour ceux qui sont capables d'observer toutes les manifestations provenant des ténèbres et de la lumière depuis un état mental calme et paisible et de pouvoir rester présents dans l'amour, sans jugement.
Je vais parler aujourd'hui de la maladie et de la santé. Mais rappelez-vous : à la base, mon propos est de vous laisser ressentir que je suis présent, que vous m'êtes égaux et que suis votre égal. Nous sommes Un, nous sommes porteurs d'une énergie de Lumière particulière et nous avons longtemps travaillé, pendant de nombreuses vies, pour enraciner cette énergie et l'ancrer à la terre. C'est votre oeuvre. C'est votre mission.
Le temps est venu de lâcher prise du fait de me considérer comme quelqu'un à vénérer. Je suis pour vous un frère et un ami, pas un maître que vous devriez suivre. Je veux vous entourer d'énergies d'amour et de vérité. C'est tout ce que je peux faire. C'est à votre tour à présent de vous affirmer et de laisser briller la Lumière de votre flambeau.
La maladie et la santé. C'est un sujet qui revient dans la vie de chacun un jour ou l'autre. Je voudrais d'abord dire un mot sur ce qu'est la maladie en réalité. Toute maladie a une origine spirituelle. J'expliquerai cela en faisant une distinction entre vos différents corps. En plus de votre corps physique visible par tous, vous possédez aussi un corps émotionnel, un corps mental et quelque chose que vous pourriez appeler un corps spirituel.
La maladie débute principalement dans le corps émotionnel. C'est de là que certains blocages s'installent dans le corps physique au niveau matériel. Bien souvent, des croyances provenant du corps mental contribuent au développement de blocages émotionnels et à la manifestation de maladies. Je parle de croyances profondément enracinées ou d'habitudes mentales. Ce sont souvent des croyances à propos de ce qui est bon ou mauvais en vous.
Les jugements peuvent littéralement créer un blocage dans votre système énergétique émotionnel. Aux endroits où surviennent ces blocages, là où l'on ne permet pas à l'énergie émotionnelle de circuler librement, une sorte d'énergie sombre est visible dans l'aura. Cette énergie peut s'installer dans le corps. Il n'est pas nécessaire qu'il en soit ainsi, car le processus est assez lent et il y a suffisamment d'occasions pour ramener les choses à un équilibre au niveau émotionnel, avant qu'une maladie se déclare.
Généralement, vos émotions vous signalent quand l'énergie ne circule pas et lorsque vous prêtez attention à leurs messages et les suivez, le blocage se dénoue. Par exemple, si vous êtes agacés ou en colère chaque fois que vous avez une certaine chose à faire et que vous regardez de plus près ce qu'il en est, ils vous diront que vous vous forcez à faire des choses qui n'affirment pas vraiment ce que vous êtes et ce que vous voulez être. Mais si vous ignorez systématiquement votre colère et que vous vous forcez à faire des choses qui ne vous correspondent pas vraiment, alors les émotions vont sous terre, pour ainsi dire. Elles disparaissent de votre conscience et s'expriment dans votre corps physique. L'émotion refoulée est une énergie qui réclame votre attention. Lorsqu'elle s'exprime par l'entremise de votre corps, elle le fera sous forme d'une maladie physique.
Généralement, une maladie physique signale une émotion en vous dont vous êtes en grande partie inconscients. Le symptôme physique le rend visible à un autre niveau et ainsi, vous aide en fait à entrer en contact avec le blocage. On peut dire que les symptômes physiques ou la douleur sont le langage de l'âme. L'âme aspire à une communication complète entre toutes ses facettes. L'âme se sent heureuse lorsque l'énergie circule librement et se renouvelle constamment dans tous ses aspects. Les blocages empêchent l'énergie de s'écouler librement et cela déprime l'âme.
La maladie a par conséquent une fonction d'indicatrice : elle vous montre ce qui a besoin de guérison. Bien que la maladie semble négative dans ce sens que vous êtes ennuyés par toutes sortes de symptômes et de douleurs, la clé est d'interpréter la maladie comme un message ou un signal. En faisant cela, il est plus facile de coopérer avec le malaise plutôt que de lui résister.
L'âme a plusieurs manières de communiquer avec vous. Sa préférée est de vous parler au moyen de votre intuition : des tonalités de sentiment paisibles, des pressentiments, de doux murmures du coeur. Si elle n'arrive pas à vous atteindre de cette façon, vous serez alertés par vos émotions. Celles-ci parlent plus fort. Elles vous montrent clairement que vous devez regarder en vous et trouver ce qui déclenche cette réponse émotionnelle. Chaque fois que vous êtes fortement affectés émotionnellement, il est nécessaire que vous trouviez pourquoi et ce que cela signifie pour vous. Si vous faites silence et que vous écoutez attentivement, votre âme vous le dira. Si vous résistez ou déniez vos émotions, votre âme vous parlera par l'intermédiaire de votre corps. Le corps est un être intelligent, qui réagit fortement non seulement aux choses matérielles (comme la nourriture et les liquides) que vous ingérez, mais aussi aux émotions, aux sentiments et aux pensées que vous avez. Le corps est fait pour communiquer. Ce n'est pas un simple récipient que vous habitez. Il a un rôle intelligent à jouer en aidant l'âme à s'exprimer et à se connaître dans la matière.
Comment pouvez-vous apprendre à comprendre le langage de votre âme s'il passe par le corps sous forme de maladie ? Au moment où la maladie se manifeste, le message qu'elle vous communique ne sera peut-être pas clair. En fait, vous avez dénié depuis longtemps l'émotion qu'elle représente, avec une certaine constance, donc par définition, ce que votre maladie a à vous dire n'est pas évident. Comprendre la signification spirituelle d'une maladie est un processus. C'est une quête, un voyage intérieur au cours duquel vous rétablissez peu à peu le processus de communication.
Pour embarquer dans ce processus, il vous faut tout d'abord accepter votre maladie. La première réaction à une maladie est souvent celle du déni ou de la résistance. Vous préfèreriez qu'elle disparaisse dès que possible parce qu'elle vous fait peur. Vous avez peur de l'échec, du déclin, de l'imperfection et finalement, de la mort. La panique qui vous saisit lorsque vous êtes confrontés à l'échec physique ou à la maladie vous empêche de vous ouvrir à une perspective plus globale de votre maladie. Vous pourriez considérer la maladie sous un autre éclairage. Il se pourrait que vous la viviez comme une messagère du changement, une invitation à revenir à quelque chose de précieux que vous avez perdu.
Pour comprendre la fonction de signal de la maladie et coopérer avec elle, il est très important de dire « OUI » aux symptômes et douleurs qui se manifestent dans votre corps. En disant « oui », en acceptant l'état de votre corps physique et en étant d'accord pour écouter le langage de votre âme à travers cela, vous avez déjà résolu la moitié du problème. Le vrai problème n'est pas la maladie en elle-même, mais ce qu'elle représente, le(s) blocage(s) sous-jacent(s). La maladie vous agrippe, pour ainsi dire, et vous force à regarder le blocage sous-jacent. En faisant face au malaise et en lui disant oui de tout votre coeur et de toute votre âme, vous aurez déjà résolu une part du blocage sans même savoir précisément ce que ce malaise veut vous signifier. Une partie de la communication est rétablie juste par votre bienveillance, votre patience et votre détermination à assumer ce voyage intérieur.
Mais dire « oui » et accueillir la maladie n'est pas facile pour vous. Il se peut que vous y résistiez, que vous soyez en colère ou désespérés et par conséquent, que vous n'écoutiez pas ce que ce dysfonctionnement vous dit déjà. Bien souvent, vous obtiendrez des indices spécifiques. Par exemple, les incapacités du corps sont l'indication que vous devez lâcher prise de certaines obligations, passer plus de temps en compagnie tranquille avec vous-même, être moins actifs et plus attentifs à vos besoins. Même si vous ne savez peut-être pas encore comment interpréter votre situation physique sous un angle spirituel, très souvent, le comportement que votre indisposition vous force à adopter est un bon indice. En vous limitant dans certains secteurs, il met en lumière des choses qui étaient auparavant dans l'obscurité. Quel est votre degré de patience et de gentillesse à votre égard ? Êtes-vous capables de prendre réellement soin de vos besoins physiques et émotionnels ? La maladie vous ramène toujours à ces questions ; affronter et accepter les émotions qui surgissent font partie du processus de guérison.
Pour amorcer réellement le processus de guérison, il vous faut dire « oui » à tout : la douleur, l'inconfort, l'anxiété, l'insécurité et la colère. Il vous faut regarder tout cela dans les yeux, l'accueillir et lui tendre la main. Cela vient à vous pour être guéri. Ce n'est pas quelque chose dont vous devez vous débarrasser le plus vite possible. Ce n'est pas une coïncidence que ce soit entré dans votre vie maintenant.
Si vous ignorez le langage de votre corps et que vous continuez à résister à la maladie, il est très difficile d'accéder à son essence spirituelle et à sa signification. Trop de colère et de peur l'entourent. Ce n'est que dans un face-à-face avec votre maladie, votre douleur et votre inconfort ainsi qu'avec votre peur et votre dégoût que vous parviendrez à une véritable liberté intérieure. Accueillez-les et demandez-leur calmement et dans un esprit d'ouverture : Que voulez-vous me dire ?
Dans votre société, il n'est pas évident d'être intime avec son corps. Parler à son corps comme à un être qui mérite l'amour et le respect n'est pas considéré comme naturel. Vous êtes conditionnés par de nombreuses images idéalisées de ce à quoi doit ressembler votre corps, ce que sont la forme et la santé, ce que vous êtes censés boire et manger. Il y a toutes sortes de règles et de critères sur ce qu'est supposée être une vie longue et saine.
Mais toutes ces images idéalisées n'ont aucune relation avec le chemin de l'âme. C'est un chemin très individuel. Par conséquent, si vous voulez trouver la vérité en ce qui concerne toute maladie, indisposition ou souffrance dans votre corps, vous avez besoin de trouver un accord très intime avec vous-mêmes, en laissant de côté tous ces critères et toutes ces règles souvent artificiels. Il vous est demandé de renoncer à tous ces critères extérieurs et de rechercher ce qui est vrai pour vous.
C'est pour vous un grand défi, car la peur et la panique qui vous saisissent en cas de maladie vous font recourir trop vite à des autorités en-dehors de vous. Vous attendez des conseils et du réconfort d'autorités extérieures. Que ce soit d'un médecin ou d'un spécialiste en traitements alternatifs ; au fond, cela ne fait aucune différence. En fait, c'est la peur qui vous pousse à vous dégager de votre responsabilité et à la remettre en partie à quelqu'un d'autre.
Il n'y a bien sûr aucun mal à écouter l'avis d'un spécialiste et bien souvent, c'est une chose très sensée à faire. Mais examinez toujours cette information avec votre coeur. Ressentez si ce conseil est oui ou non en résonance avec vous. Vous êtes l'unique créateur de votre vie, le maître de votre corps. Dans le sens le plus profond de ce mot, vous êtes le créateur de votre corps.
Puisque la maladie représente une émotion enfouie, qui est située en partie hors de votre champ conscient, ce n'est pas toujours facile de comprendre ce que la maladie ou le symptôme représentent. Parfois, il semble très difficile de découvrir ce que l'âme essaie de vous dire par un dérangement spécifique. A ce point, il est nécessaire d'aller en vous et de vous examiner en profondeur, dans le sens de comprendre peu à peu quel est le genre d'énergie qui se manifeste dans cette maladie et ce qu'elle essaie de vous dire.
Cela requiert de la pratique pour être intimes avec votre corps ; ce n'est pas si évident. N'y renoncez pas trop vite. Lorsque vous avez affaire à des affections persistantes, essayez de les réexaminer. Prenez un moment pour vous détendre puis voyagez en portant une attention neutre sur les zones de votre corps où s'exprime la maladie. Demandez à la douleur ou à la maladie de prendre la forme d'un être vivant afin de pouvoir dialoguer avec elle. Demandez-lui de se présenter sous la forme d'un animal, d'un enfant ou d'un être humain ou encore, d'un guide, quelle que soit sa forme. Utilisez votre imagination ! C'est un instrument précieux pour découvrir les mouvements profonds de votre âme.
Si vous le faites et que votre corps répond, en images ou en sensations, ce sera une joie. Vous serez heureux de cette intimité retrouvée. Le corps vous parle et son rôle de communicateur est rétabli ! C'est un progrès. Sitôt que vous prenez conscience que vous êtes capables de connaître votre corps de l'intérieur et que vous seuls pouvez le faire pour vous, vous serez plus confiants. Cette confiance en vous facilite la compréhension de ce que la maladie essaie de vous dire. Cela vous évite d'écarter les réponses que vous recevez de votre être intérieur sous prétexte qu'elles ne rentrent pas dans les idées communes du monde extérieur. L'intimité avec votre corps est très précieuse en toutes circonstances, mais en particulier quand le corps est malade ou en difficulté.
Ce qui fait parler votre corps, c'est l'amour. Vous n'encouragerez pas la communication avec votre corps si vous essayez d'enlever la maladie en vous répétant des affirmations de guérison ou de visualisation. C'est encore une forme de lutte ou de résistance. La clé est d'arriver à comprendre la signification de cette partie malade de votre corps. Si vous comprenez cela, les choses vont se transformer et les blocages émotionnels pourront être levés. C'est ainsi que fonctionne le processus de guérison, sans lutter contre la maladie, d'une façon ou d'une autre, mais en l'acceptant comme une amie qui veut vous montrer la bonne direction. C'est difficile à comprendre, car la maladie vous effraie et vous dérange. Mais accepter et comprendre votre maladie sont les seuls moyens de guérir vraiment. La maladie veut vous ramener chez vous.
Maladie chronique et phase terminale
Le but de la maladie est d'obtenir une meilleure compréhension de soi-même. Quand vous accompagnez ainsi le processus de guérison, il en résulte souvent un rétablissement physique. Mais ce n'est pas toujours le cas. Certaines maladies ne disparaissent pas, même si vous avez l'impression d'être parvenus à la racine du blocage émotionnel sous-jacent. C'est le cas des maladies chroniques.
Il y a alors des problèmes physiques persistants qui se présentent de façon récurrente. Spécialement au cours de périodes où vous êtes vulnérables, quand vous perdez plus ou moins contact avec votre être intérieur, les symptômes se présentent de façon récurrente, parfois même en s'accentuant. Ce peut être très démoralisant. Par conséquent, il est important de considérer la maladie sous une perspective plus globale.
Les gens qui ont une maladie chronique se chargent d'une tâche très ardue. Sur le plan de l'âme, ils ont donné leur accord pour se confronter aux peurs qui surgissent dans le contexte de leur maladie ainsi qu'aux stéréotypes de comportement idéal. Relever ce défi témoigne d'un grand courage.
Il arrive souvent qu'une âme choisisse une maladie chronique pour mener à bien un travail spécifique de façon très focalisée. La maladie vous ramène chaque fois à des émotions particulières. Il y a un schéma émotionnel qui accompagne la maladie. Gérer ces émotions de façon répétée est une tâche très lourde, mais fructueuse pour l'âme.
Bien souvent, ces vies ont une grande profondeur et une richesse intérieure que les autres ne remarquent pas toujours. Par conséquent, il n'est pas souhaitable de s'efforcer constamment ou d'espérer une amélioration des conditions médicales. Le fait est que la maladie évolue souvent en suivant un mouvement de spirale, et qu'elle vous aide à grandir intérieurement en mouvements circulaires ascendants, même si apparemment vous retombez toujours dans les mêmes symptômes physiques. Au niveau spirituel, vous ne régressez pas, vous touchez en fait des niveaux toujours plus profonds en ayant affaire à des émotions que vous avez pu passer sous silence dans le passé, voire dans des vies passées.
Cela s'applique aussi aux déficiences héréditaires ou congénitales. A cet égard, vous parlez parfois de karma, mais je suis très prudent avec ce concept, car vous avez tendance à associer le karma avec le crime et la punition. Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. L'âme a le désir sincère de se connaître pleinement et d'être libre. Tel est son désir le plus intime. Partant de ce désir ardent, l'âme se charge parfois d'affections, de maladies ou de déficiences physiques qui l'aident à atteindre son but. Il ne s'agit certainement pas de payer des dettes. Cela vient d'une intention profonde de se libérer et parfois, la meilleure façon d'y arriver est de vivre des circonstances extrêmement difficiles dans votre corps. Nous ne pouvons avoir que le plus grand respect pour cette intention, spécialement dans votre société où des images idéales et inhumaines sont chéries comme modèles fonctionnels, utiles, beaux et réussis. Ces stéréotypes idéalistes rendent encore plus difficile le fait de vivre avec un handicap et que ce soit une expérience pleine de sens et de joie.
Pour finir, j'aimerais dire quelques mots sur les maladies incurables en phase terminale. Parfois, il s'avère évident qu'une personne ne survive pas à la maladie. Le corps succombe graduellement. L'enveloppe terrestre ne persiste pas. A ce moment-là, que fait l'âme qui se trouve dans le corps ? Aussi longtemps que vous continuerez à résister à la maladie, vous ne pourrez pas entrer en contact avec votre âme et avec votre sagesse intérieure qui vous dit qu'il est temps de dire au revoir. Parfois, vous pressentez qu'il vous faut partir, mais cette idée vous horrifie et vous fait tant de peine que vous continuez à lutter. Vous êtes impatients d'essayer de nouveaux traitements ou vous attendez ce nouveau médicament qui va sortir.
C'est tout à fait compréhensible et je ne veux certainement pas condamner cette attitude, mais vous vous blessez terriblement. Si vous lâchez prise et que vous permettez à la mort de s'approcher, vous remarquerez que la mort n'est pas une ennemie mais une amie. La mort vous délivre du combat.
Si vous adhérez à ce que la mort veut vous dire, vous passerez par plusieurs étapes avant que le processus de la mort proprement dite ne prenne place. Ces étapes sont liées à un détachement graduel de toutes les choses terrestres, de vos proches, de votre environnement terrestre, des sens par lesquels vous observez tout ce qu'il y a autour de vous. C'est un beau processus naturel. Ce serait dommage d'assombrir ce processus par une attitude combattive, une tentative désespérée de vous accrocher à la vie. Bien souvent, le corps est devenu si fragile que la vie ne vaut plus la peine d'être vécue. Lâchez prise. La mort est une libératrice qui est là pour vous servir. Elle n'est pas votre ennemie. Elle vous apporte une nouvelle vie.
Lorsque vous êtes en compagnie de quelqu'un d'incurable et que vous avez le sentiment que cette personne sait qu'elle va mourir, essayez de lui en parler avec délicatesse. C'est un soulagement pour la personne qui trépasse. La meilleure chose que vous puissiez faire pour une personne mourante, c'est de vous asseoir à côté d'elle et de lui tenir la main. Il n'y a rien d'autre à connaître ou à savoir faire pour accompagner une personne mourante.
Les soins palliatifs sont très importants dans votre société. Un jour, vous y serez tous confrontés dans votre famille ou votre cercle d'amis. Soyez simplement présents auprès d'une personne mourante et ressentez le voyage qui se prépare. Ressentez ce moment puissant où l'âme quitte le corps et retourne à d'autres sphères, chez elle.
Ne considérez pas une maladie mortelle comme une ennemie contre qui vous allez perdre à la fin. Ce n'est pas une bataille. Très souvent, la mort vient vous délivrer de plus de douleur et de misère. Vous n'êtes certainement pas des perdants. Vous allez simplement continuer votre chemin d'une autre façon.
Il y a parfois des expériences particulières que vous auriez aimé vivre ou dépasser pendant cette vie et qui ne peuvent être achevées. Vous en serez peut-être affligés, vous ainsi que ceux qui restent. Malgré tout, je vous demande de laisser cela en paix, car il y a une sagesse plus profonde à l'oeuvre, qui vous guide et vous réunira, vous et vos proches, dans des circonstances nouvelles et plus favorables. Un jour, vous serez à nouveau réunis et vous célébrerez la vie.
Aujourd'hui, la meilleure réaction face à la maladie est de l'accueillir réellement. Entourez-la d'amour et d'attention et laissez-la vous guider vers une meilleure compréhension de vous-mêmes. Faites-lui confiance et donnez-vous la permission d'entrer dans une communication plus intime avec vous-mêmes. S'abandonner ne signifie pas être passifs ou amers à propos de la maladie mais coopérer avec elle de façon active, en amis.
Je vous embrasse tous dans mon amour et je vous demande de ressentir ma présence aujourd'hui, la présence de l'énergie du Christ. Ressentez l'amour disponible pour tous dans la maladie et dans la santé. Il y a tant d'amour présent partout autour de vous et vous pouvez le ressentir dès que vous lâchez prise de vos jugements. Vous avez tellement de jugements à propos de ce que vous méritez et ne méritez pas, à propos de ce que vous faites de bien ou de mal, à propos de toutes les choses que vous avez encore à faire et à accomplir. Lâchez prise. L'amour est présent ici et maintenant pour vous tous.
© Pamela Kribbe www.jeshua.net/fr
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