Animaux Pourquoi ces milliers de morts ?
Depuis le début de la semaine, les décès massifs d'animaux interloquent. Si certains y voient un mauvais présage, les spécialistes se creusent pour trouver une explication à ces mystérieuses disparitions. Maladie, pollution, coup de panique ? Depuis l'annonce, le 2 janvier, de la découverte de 5 000 oiseaux morts dans l'Arkansas, aux Etats-Unis, la médiatisation de ces décès brutaux s'amplifie : 500 oiseaux morts en Louisiane le 4 janvier, puis une centaine de volatiles le 5 janvier en Suède. Depuis, plus question d'incriminer les feux d'artifices du Réveillon.
En Suède, des dizaines d'oiseaux morts avaient été découverts en début de semaine.
En Suède, des dizaines d'oiseaux morts avaient été découverts en début de semaine.
A défaut d'expliquer, il faut d'abord constater : cette carte, éditée sur Google Map, dénombre une trentaine de décès massifs d'animaux suffisament intriguants pour être listés. Première observation : la mort des 5 000 oiseaux de l'Arkansas, bien qu'importante numériquement, n'est pas le premier cas de décès mystérieux. Cette carte référence des cas allant du 13 décembre, avec des milliers de poissons morts en Australie après les inondations, au 6 janvier. Cependant, du 27 décembre à aujourd'hui, pas un seul jour n'est passé sans que l'on déplore des décès suspects.
De l'Australie au Japon, de nombreux pays du Pacifique Est sont concernés par des décès massifs de poissons d'élevage, allant jusqu'à 150 tonnes de pertes au large du district de Cao Lanh, au Vietnam. Si l'on avance des problèmes de surpopulation dans les élevages de cette région, la rapidité du phénomène reste tout de même curieuse.
Une quinzaine de cas sont à déplorer aux Etats-Unis. Egalement des poissons, sur la côte Est, mais aussi, fait plus étrange, des lamantins. Et outre les disparitions d'oiseaux, notamment de nombreux pélicans, on note également des décès massifs de chauves-souris. En Europe, on n'échappe pas aux phénomènes parallèles : trois cas de décès massifs de poissons en Angleterre, et une étrangeté : juste avant les décès d'oiseaux en Suède, des journaux italiens annoncaient la mort mystérieuse de 300 colombes à Faenza, dans le Nord-Est de l'Italie.
Ce que révèle donc cette carte, c'est bien l'irrecevabilité des justifications scientifiques que nous avons eu jusqu'ici. Pour les oiseaux de l'Arkansas, on a d'abord parlé d'un choc du à une chute de grêle en haute altitude. Ensuite, certains ont affirmé que les volatiles seraient morts de peur, suite aux feux d'artifices de la nuit du Réveillon. Des suppositions plus réalistes que les thèses de fin du monde, soit, mais incompatibles avec ces décès massifs, fréquents, et dispersés sur toute la planète.
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le 07/01/2011 à 05:1