U Curallu a été découvert en Méditerranée il y a 6.000 ans. Il représente une amulette puissante appartenant au règne animal, végétal et minéral. Il est donc triplement bénéfique. Le fait qu’il pousse dans la mer accroît son pouvoir. L’eau étant le domaine des esprits. Ses branches rappellent les cornes, d’ailleurs en Corse, on porte souvent des cornes en corail. Il a aussi le pouvoir de soigner les hémorragies, sans doute à cause de sa couleur qui rappelle le sang pétrifié.
Dans la mythologie grecque,existaient trois soeurs, les gorgones.
Deux d'entre elles étaient des monstres et l'une était très belle, Méduse. On disait d'elle que ses yeux bleus avaient la clarté d'un lac et que ses cheveux blonds rappelaient les champs de blé. Poséidon tomba amoureux de Méduse et l'entraîna une nuit dans le temple d'Athéna. La déesse offensée métamorphosa Méduse en un monstre dont les traits furent ceux d'une très vieille dame, sa belle chevelure devint des serpents hideux et son regard devenu terne transformerait en pierre quiconque la regarderait. Le jeune Dieu Persée décida d'aller tuer Méduse qui s'était réfugiée dans une île lointaine. Athéna lui confia son bouclier de bronze poli, brillant comme un miroir pour apercevoir Méduse, en reflet, sans la regarder en face. Hermès lui remit une serpe tranchante et une besace de cuir. Le jeune Persée se procura le casque d'Hadès qui rendait invincible ainsi que ses sandales ailées. Grâce à l'aide des Dieux, Persée réussit à approcher la Méduse qui vivait dans une grotte. Ses mains saisirent les serpents qui remplaçaient ses cheveux et d'un coup de serpe, il lui trancha la tête. De la tête de Méduse décapitée jaillirent Pégase, le cheval ailé et Chrysaor, le guerrier à l'épée d'or, tous deux enfants de Poséidon. La légende raconte que du sang qui s'écoula de la tête de Méduse et se répandit dans la mer, naquit le corail.
Du paléolithique aux indiens d’Amérique, Africains, Chinois, Tibetains... et en revenant aux sources de Mare Nostrum tous les peuples latins ont adulé le corail rouge.
De tous temps, sur tous les continents, le corail sert d’ornement au genre humain, de médecine si l’on en croit Molière, de monnaie d’échange ou de talisman et de porte bonheur comme en Corse ou on le dépose encore aujourd’hui dans le berceau des nouveaux nés.
Unique, il porte en lui le magnétisme de la pierre précieuse et le Mystère de la mer. Celui qui touche au corail est pris par le charme.