Bien qu'il soit actuellement fort popularisé outre Atlantique, le Vaudou est né en Afrique. Ce très vaste continent est peuplé de nombreuses ethnies souvent mal identifiées par les Occidentaux. Leurs cultures sont variées et et leurs religions sont différentes. Le Vaudou étudié ici est seulement l'une d'entre elles, en laquelle s'enracine le Vaudou Haïtien. Mais il y a beaucoup d'autres traditions dans l'immense et secrète Afrique. Le mot 'vaudou' s'écrit de différentes façons, voodoo, vodou, vodu, voudou, vudun, vaudoun. Il proviendrait du terme "vodun" tiré du langage Fon. Le terme parait être composé de "Vo" qui signifie en Fon "sacrifice", et de "Dù" qui veut dire, "sens ou essence" (dans l’acception spirituelle du terme). Selon B. Segurola et J. Rassinoux, il désignerait la manifestation d’une force incompréhensible. Ce "vodun" mystérieux fait naître un culte fait d’admiration, d’amour et de crainte. Le "Vodù" peut être représenté par une sorte d'idole très improprement appelé "fétiche". En réalité, l'objet, lorsqu'il existe, est seulement la demeure où réside l’esprit, le 'YE'. Le fidèle ne vénère pas la demeure mais cherche à se concilier ce "YE". Les adeptes sont des "Vodusi", des épouses du Vodù. Lorsqu'il est "venu sur leur tête", ils deviennent "Vo-dù". En langue Fon, l’expression se dit "Vodù dé aci", qui signifie "le Vodù a choisi une épouse et l’a chevauchée". La personne élue et possédée manifeste alors la divinité du Vodù. Des érudits vaudous disent que "le Vodu est l’être et le sens du sacré, la signification et l'essence du sacrifice réalisé conformément au rituel".
Juste un apport.