C’est le grand archéologue égyptien Selim Hassan qui, le premier, rompit le carcan darwiniste dont était entourée l’égyptologie depuis Champollion et émit l’hypothèse selon laquelle il existerait un lien entre certaines étoiles et les pyramides. Samuel B. Mercer, Virgina Trimble, Alexander Badawy et plusieurs autres archéologues s’engouffrèrent dans cette brèche au cours des décennies qui suivirent. Alexander Badawy affirmait notamment que les soi-disant conduits d’aération de la chambre du Roi dans la pyramide de Kheops avaient en réalité été construits de façon à être orientés vers les étoiles circumpolaires pour le conduit nord, et vers les étoiles du Baudrier d’Orion lors de son passage au méridien pour le conduit sud. Selon lui, le passage nord était destiné à favoriser la transmigration de l’âme des pharaons vers les immuables étoiles circumpolaires, et le passage sud était destiné à rejoindre Orion.
Alexander Badawy effectua en 1964 les premiers calculs de précession des équinoxes pour savoir quelles étoiles exactement visaient les prétendus conduits d’aération à l’époque des pyramides.
Mais tous les adeptes de l’archéologie « stellaire » furent soit ridiculisés soit cloués au pilori par les tenants de l’archéologie traditionnelle. Le lien des Égyptiens avec les étoiles peut pourtant difficilement être plus explicite que sur les parois de la chapelle
renfermant la momie de Toutankhamon.
En 1994 parut à Londres « The Orion Mystery – Unlocking the Secrets of the Pyramids », en français : « Le Mystère d’Orion – Dévoiler les Secrets des Pyramides. » Ce livre était l’œuvre de Robert Bauval, ingénieur en travaux publics d’origine belge, mais né à Alexandrie et passionné à la fois d’égyptologie et d’astronomie.
Dans cet ouvrage, Bauval établit scientifiquement le lien entre les trois plus grandes pyramides de Gizeh : Kheops, Khephren et Mykerinos, et les trois étoiles du Baudrier d’Orion : Mintaka (Delta d’Orion), Al Nilam ((Epsilon d’Orion) et Al Nitak (Zéta d’Orion). C’est Al Nitak qui, il y a quatre mille ans passait quotidiennement dans l’exact prolongement (mesuré par Flinders Petrie selon un angle de 44°30) du conduit sud de la Chambre du Roi de la grande pyramide.
Robert Bauval en 1994, au moment de la parution du « Mystère d’Orion »
Selon Robert Bauval et Graham Hancock, coauteur de son ouvrage, la véritable justification de la grande pyramide se trouve dans les étoiles.
La précession, phénomène dû à la rotation de la Terre, amène les constellations à modifier leur position au cours d'un cycle de 25980 ans. A l'aide de calculs informatiques déterminant la position des astres au-dessus des pyramides en 2 500 av. J.C., Bauval et Hancock constatèrent que l'une des galeries sud de la grande pyramide était très exactement orientée vers
Sirius, étoile associée à la
déesse égyptienne Isis. En revanche, l'axe des autres galeries sud se prolongeait vers la plus proche des trois
étoiles du Baudrier d'Orion. Selon l’ancienne religion solaire de la vallée du Nil, cette constellation était censée abriter le
dieu Osiris, en une époque lointaine nommée Zep Tepi, ce qui signifie "Au Commencement".
Pour Bauval et Hancock, ces orientations ne sont pas fortuites. Selon eux, les bâtisseurs ont délibérément édifié la Grande Pyramide de telle manière que les galeries internes soient alignées sur ces étoiles. La thèse sur la relation entre les pyramides et le Baudrier d'Orion fut renforcée lorsque Bauval remarqua que la troisième pyramide, la plus petite, n'était pas parfaitement alignée sur les deux autres.
En examinant de près la constellation d'Orion, il constata que les trois étoiles affichaient le même décalage entre elles. Les trois pyramides de Gizeh pouvaient donc constituer une représentation symbolique de ces étoiles.
Toutefois, l'angle du baudrier d'Orion ne correspondait pas exactement à la disposition des pyramides de Gyzeh. Retournant à leur ordinateur, Bauval et Hancock s'aperçurent que le seul moment où les étoiles du Baudrier d'Orion coïncidaient parfaitement avec la position des pyramides se situait en 10 500 av. J.C.. Ils en déduisirent que les plans du site de Gizeh remontent à plus de dix mille années avant la naissance de Jésus-Christ !
Par ailleurs, Bauval et Hancok ont établi une série de liens troublants :
PYRAMIDES DE GIZEH
1. Elles sont orientées le long d’un méridien et alignées en diagonale vers le sud-ouest
2. La pyramide de Mykerinos est légèrement décalée vers l’est par rapport à la diagonale des deux autres.
3. La pyramide de Mykerinos est plus petite que les deux autres.
4. La pyramide de Khephren est équidistante des deux autres.
5. Les trois pyramides sont situés sur la rive ouest du Nil.
BAUDRIER D’ORION
1. Lors de leur passage au méridien, les trois étoiles sont orientées vers le sud-ouest.
2. Delta d’Orion (Mintaka) est légèrement décalée vers l’est par rapport aux deux autres.
3. Mintaka est moins brillante que les deux autres étoiles.
4. Epsilon d’Orion (Al Nilam) est équidistante des deux autres.
5. Le Baudrier d’Orion est directement à l’ouest de la Voie Lactée,
à distance proportionnellement équivalente à celle Gizeh par rapport au
Nil.
Cet ensemble d’étranges correspondances donna naissance à la théorie de Bauval connue sous le nom de « Corrélation d’Orion. »
La Corrélation d’Orion
Selon différents médiums capables de lire dans les Archives Akhashiques (Edgar Cayce, Franz Bardon et Barbara Marciniak notamment), les trois pyramides de Gizeh auraient en effet été conçues pour permettre le voyage interdimensionnel à destination d’Orion.
Construites après l’engloutissement de l’Atlantide (il y a plus de 10000 ans, soit plus
du double de l’âge que leur concèdent habituellement les scientifiques), elles auraient également servi de relais aux signaux émis sur les hyperfréquences par les habitants d’Orion.
Le fait que l’on retrouve ces analogies entre les trois pyramides de Gizeh et les trois étoiles du Baudrier d’Orion, semble démontrer la maîtrise d’une technologie fondée sur l’effet de résonance ; elle s’apparenterait à bien des égards à la méthode connue et pratiquée depuis la nuit des temps par certains sorciers et chamans, qui consiste à agir sur un individu à travers une statuette ou une figurine sensée le représenter en réduction et grâce à laquelle ils réussissent à agir sur ses corps subtils.
Cette très belle illustration tirée du livre :"Le langage Secret des Étoiles et des Planètes" de Geoffroy Cornelius et Paul Devereux, (Éditions Solar), montre la projection parfaite des étoiles d’Orion et des Hyades sur les pyramides du site de Gizeh. Dans
6 cas sur 7, la dimension des pyramides est en relation directe avec la magnitude des étoiles. En outre, la Voie Lactée se projette également sur le Nil de manière remarquable.
Les bâtisseurs des pyramides furent vraisemblablement, comme les Agarthiens, les descendants d’un groupe d’habitants de l’Atlantide qui s’étaient opposés aux pratiques de magie noire des derniers chefs atlantes et étaient restés fidèles aux recommandations des Frères d’Orion avec lesquels ils furent en contact jusqu’à l’engloutissement du continent.
Avertis par eux de l’imminence du cataclysme, ils semble qu’ils se soient alors séparés en quatre groupes. Le premier aurait ainsi réussi à se réfugier dans la Terre Creuse à travers un corridor secret. Ses membres auraient formé par la suite une collectivité de plusieurs dizaines de millions d'âmes et fondé le Royaume d’Agartha. Au fil des siècles, ils y auraient accueilli de très célèbres visiteurs : Saint-Jean, l'alchimiste Nicolas Flamel, et sans doute le plus grand des Maîtres esséniens, Jésus lui-même. (Cette hypothèse est d’ailleurs confirmée par différents maîtres spirituels et clairvoyants,
parmi lesquels on compte notamment Omraam Mikhaël Aïvanhov, Barbara Marciniak et Monique Mathieu).
Le second groupe de rescapés aurait été guidé vers ce qui allait devenir l’Inde, le troisième vers la future Amérique du Sud, et le quatrième vers le nord-est de la future Afrique.
Sous la conduite du grand Thot, les membres de ce quatrième groupe auraient alors établi les bases de l’ancienne civilisation égyptienne et instauré une religion solaire inspirée par les Envoyés d’Orion. C’est la raison pour laquelle les trois grandes pyramides de Gizeh, construites selon leurs directives, furent durant des milliers d’années un puissant talisman qui éloigna de l’Égypte bien des cataclysmes, car le dispositif reliant les pyramides au Baudrier d’Orion était sans doute conçu comme une sorte de bouclier électromagnétique capable de protéger toute la plaine
du Nil des influences les plus négatives.
Orion, dans sa configuration avec Sirius et Aldebaran, représente la première lettre de l’alphabet hiératique égyptien. Cet ensemble stellaire correspond à l’Aleph des Hébreux, l’Alpha des Grecs.
Selon Hermès Trismégiste, « Orion préside au Conseil des Constellations. À sa gauche, sous ses pieds, brille Sirius, Phare de notre galaxie. À droite, au-dessus de sa main gauche, scintille "l'Œil de Dieu": Aldebaran, réglant le ballet des étoiles au rythme de la musique des sphères... »
Dessin de Robin J. Cook représentant Orion à la verticale de Gizeh.
Le conduit sud de Kheops vise le Baudrier d’Orion ; l’étoile à gauche est Sirius et celle dans la paume tendue est Aldebaran (Source : Revue Kadath : printemps-été 2000).
Ensemble, ils figurent la première lettre de l’alphabet hiératique, qui correspond au Aleph des Kabbalistes.
Les Égyptiens ne considéraient pas les étoiles du firmament comme ces corps célestes lointains, plus ou moins morts, plus ou moins inaccessibles, que les scientifiques s’entêtent à vouloir nous présenter, mais comme des Êtres spirituels et vivants, habités de myriades d’entités avec lesquelles les hiérophantes savaient communiquer. Ils étaient capables de les identifier d’après leur fréquence vibratoire, et de canaliser leur énergie pour accomplir des travaux gigantesques, ce qu’ils firent en leur temps…
Toute la théorie scientifique actuelle, selon laquelle l’évolution culturelle de l’humanité est fondée sur une chronologie de civilisation dont l’origine ne remonterait pas au-delà de Sumer, soit 4000 ans avant Jésus-Christ tout au plus, repose sur l’approche darwinienne de l’évolution et sa vision matérialiste.
Le darwinisme a progressivement été érigé en tant que religion, afin de maintenir les populations de la planète dans l’ignorance des plus grandes vérités. La technique est au fond assez simple : les chercheurs sincères et véridiques sont maintenus à l’écart aussi longtemps qu’ils ne sont pas accrédités ; les accréditations s’obtiennent auprès de groupes de notables financés grâce à des fonds internationaux. Or ces fonds proviennent pour l’essentiel du réseau bancaire noyauté par les Barons de l’Ombre. Et les notables qui gèrent ces différents organismes savent fort bien qu’ils ne conserveront eux-mêmes leurs privilèges qu’à la condition de rester fidèles à l’idéologie matérialiste luciférienne. C’est ce que l’on a appelé « la police des idées ».
Mais depuis quelques années, les conditions sont heureusement en train de changer : il semble en effet avoir été décidé par les Êtres évolués qui nous guident et nous surveillent que les peuples de la Terre doivent être amenés à un éveil de conscience rapide. Et toute la vérité devrait finir par être révélée au cours de la décennie qui vient
de commencer.
La Corrélation d'Orion - Hermes-Thot