Un message de Judas Iscariote !
mess. de Judas
Lundi 6 avril 2009
Message de Judas reçu le 05/04/2009
Je suis Judas Iscariote, celui que vous avez jugé comme un traître, tout comme vous avez jugé Salomé comme un assassin. Nous sommes tous les deux victimes de l' Histoire, tous les deux victimes de l' Amour de notre prochain.
Jésus n'était pas pour moi qu'un simple maître et moi son disciple, nous étions frères et nous nous aimions.
En cette veille de semaine sainte, comme comme vous l'appelez, je me dois de rectifier une vérité, la Vérité Historique.
En ce soir du jeudi saint, après notre arrivée à Jérusalem sous les acclamations d'une foule en délire qui acclamait mon frère en tant que roi d' Israël, en lieu et place d' Hérode, le régicide, Jésus a très vite compris que la Pâque juive que nous venions fêter dans la ville sainte serait entachée de sang, car, tout comme son cousin fut arrêté et condamné pour ses idées, ni le sanhédrin, ni l'occupant romain ne laisseraient passer un tel affront et une telle opportunité pendant cette fête sacrée.
Ce soir-là, nous nous réunîmes pour manger entre disciples le repas du soir. Nous étions plus de douze, comme la tradition le dit, d'autres disciples et amis habitant Jérusalem, ainsi que Marie de Magdala et notre mère se trouvaient à ce repas. Salomé ne se trouvait pas présente, elle était retenue au loin par des obligations. Nous avons discuté de l'éventualité d' une arrestation. Nous étions certains qu'elle se produirait, et que nous, ses disciples serions arrêtés nous aussi. Jésus décida de renvoyer Marie Madeleine et ses enfants à Bethanie auprès de son frère, mais pressentant le malheur, sitôt arrivée et ses enfants en sécurité, elle fit demi-tour.
Pendant ce temps, Notre Sauveur fit sortir de la pièce où nous nous trouvions le plus grand nombre des disciples réunis et ne garda avec lui que les plus fidèles ceux en qui il avait une entière confiance. Il craignait qu'en cas d'arrestation par les romains, la foule s'y oppose et que cela se termine dans un bain de sang.
Il avait envisagé 2 possibilités:
- Soit il fuyait comme un lâche pendant la nuit et son enseignement serait irrémédiablement perdu, et lui la risée de tous
- Soit il affrontait ses juges avec, au mieux, une libération après la Pâque, après tout, il n'avait pas de sang sur les mains, ce que l'on pouvait juste lui reprocher était de ne pas suivre la loi juive telle qu'elle avait été écrite et de respecter les commandements de la doctrine qu'il disait être la seule issue de Dieu, dont il avait compris être lui-même issu. Il avait, bien entendu, en tête, le sort funeste de son cousin Jean, et bien que ça l'effrayât, il refusa de mettre dans la balance la vie d' une multitude de gens qui lui faisaient confiance, face à sa propre vie.
Alors, après avoir partagé le pain et le vin lors de ce repas qui resta si célèbre pour vous, il nous demanda de le dénoncer aux autorités romaines pour que l'arrestation se fit de nuit dans un endroit désert. Ce fut à Pierre qu'il demanda ce sacrifice, ce qu'il refusa. Ni lui, ni personne ne pouvait envisager de faire une chose pareille. Alors, il s'adressa à moi et me dit:
- " Toi mon frère aimé, fais-le pour l' Amour que tu me portes et l' Amour de ceux qui nous acclament "
- " Mais Seigneur, ils risquent de te mettre à mort ! "
- " J'y ai pensé, j'ai des fils, vous les protégerez, ils sont ma descendance, et si ma descendance se perd, vous êtes mes frères et avez aussi une descendance, ainsi que mes cousins, ainsi la descendance de David ne sera pas perdue."
- " Mais Seigneur, sachant l' amour que je te porte, ils se douteront de quelque chose !"
Là, j'avais marqué un point. Mais il se reprit et me dit:
- " Demande de l'argent pour prix de ta trahison, après, tu le donneras aux pauvres "
Je me suis effondré en pleurs, je savais qu'il agissait pour le bien de tous. Il me dit les paroles et le lieu où je devais amener les soldats et demanda qu'on aille quérir sa bien-aimée et la prévenir de son arrestation aussitôt celle-ci effective. Il disait avoir confiance car Pilate était son ami, et était sûr qu'aucun sort funeste ne viendrait de par lui. Comme il se trompait !
J'ai obéi à mon frère et l'ai livré aux romains. Les larmes me viennent encore rien que d'y penser. Comment ai-je pû accepter une telle chose, trahir mon propre frère, même à sa demande?
Il fut fait selon sa volonté. Pilate fut averti et autorisa Marie Madeleine à le visiter dans sa prison, ce fut la dernière fois qu'il vit sa femme et ses enfants.
Lors du jugement qui fut à une heure très matinale, à la demande des prêtres, afin que ses nombreux disciples fussent avertis trop tard que pour défendre sa cause, il fut condamné à la crucifixion ! Et je me condamnai à mort moi aussi à l'instant où il le fut !
Je l'accompagnai, caché, dissimulé sous une cape et sous mes larmes, tout le long de son calvaire. De loin, je le vis être mis en croix, sous les yeux de notre mère, et de son épouse enceinte. Tout le temps de son agonie, je refusai toute boisson et toute nourriture. Comment aurais-je pu m'alimenter alors que j'étais la cause de ses tourments ! Je vécus de cette manière l' agonie et la mort de mon frère tant aimé.
Mais alors que je croyais le cauchemar terminé, je vis Salomé accourir en hurlant de voir son aimé sur cette croix. Elle passa outre la volonté des gardes et se jeta sur les pieds du Seigneur, entravés par un clou énorme, et tout en pleurant, tenta en vain et à mains nues de l'arracher !
Quand elle fut repoussée par les gardes et pris conscience que l'homme qu'elle aimait avait cessé de vivre, elle prit le glaive d'un des soldats et tenta de se l'enfoncer dans l'abdomen, mais ne réussit qu' à se blesser. Elle fut emmenée par les autres, femmes et disciples qui se trouvaient à proximité. Cela, vos évangiles n'en disent pas un mot !
Moi, c'était plus que je ne pouvais en supporter. J'ai jeté l' argent de mon forfait et me suis pendu ! Il m' attendait de l' autre côté et m' a demandé pardon ! C'est moi qui l' ai mené à la mort et il me demande pardon !
Plus jamais je n'ai voulu m' incarner sur cette planète. Mon cycle d'incarnation n' est pas terminé, mais tant que cette planète n'aura pas terminé son ascension et que les hommes seront obligés de vivre de telles culpabilités en pensant aider son prochain, jamais je ne me réincarnerai parmi vous.
Alors, amis éveillés de Gaia, quand on vous demande de faire quelque chose, quand un ordre vous est donné, SUIVEZ TOUJOURS VOTRE CONSCIENCE AFIN QUE LE REMORDS NE VOUS TUE PAS ! Et en cette veille de Pâques, priez et ayez pitié du pauvre Judas dont vous avez fait un synonyme de traître, ce qu'il n' était pas.
Allez en paix, amis, et n'oubliez pas ce conseil.
Source : http://ange.de.compassion.over-blog.com/categorie-10859563.html