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| Mystére Marie-Madeleine | |
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+5aigle d'or Vivotte childéric admin Coeur de lumiere 9 participants | Auteur | Message |
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Coeur de lumiere admin celeste
Nombre de messages : 3969 Age : 59 Localisation : dans la lumiere Humeur : angélique! Date d'inscription : 25/03/2008
| Sujet: Mystére Marie-Madeleine Dim 13 Juil - 22:57 | |
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Voilà, je voulais partager quelques passages du livre que j’ai acheté « par hasard » il y a 8 jours…Il s’appelle « les sept visages de Marie-Madeleine » auteur Jacqueline Kelen. J’espère qu’il vous fera vibrer autant que moi…
Marie-Madeleine
« Comment approcher avec un regard neuf une femme, jeune de deux mille ans, louangée autant que vilipendée, dispersée en maintes images et dont les reliques mêmes se trouvent en plusieurs lieux ? Comment entendre ses rares paroles mêlées de larmes et de caresses ?
Que respirer dans le parfum délicieux qu’elle répand d’une main inépuisable ?
Marie-Madeleine offre toutes sortes de visages, cependant elle demeure unique, singulière. En étudiant de près les quatre Evangiles, exégètes et théologiens ont voulu distinguer des figures différentes, au moins trois : « une pécheresse de la ville » qui chargée d’un vase de parfum fait irruption dans un banquet et pour son immense tendresse reçoit le pardon de Jésus ; Marie de Magdala, délivrée de sept démons qui accompagne Jésus depuis la Galilée jusqu’en Judée, ne l’abandonne pas sur le Golgotha, puis court au tombeau et voit le Ressuscité ; Marie de Béthanie, enfin, sœur de Marthe et de Lazarre, qui obtient la résurrection de son frère déjà enseveli et, réitérant le geste de la pécheresse anonyme, verse sur les pieds et les cheveux du Seigneur, peu avant son arrestation, une livre de vrai nard.
Dans les Apocryphes, de tradition gnostique, Myriam (Marie) apparaît comme une femme de connaissance et d’éveil et comme la préférée de Jésus. Et dans les légendes que Marie Madeleine inspira en Orient et en Occident se dessine le personnage de la sainte, dont le culte ira florissant et dont l’hagiographie ne cessera de croître… »
La toute belle
Elle avance sur des terres d’excès et de faveur. Sans présomption particulière, mais avec le tort d’être belle, riche et parée, mais sans mari et d’être, comme on dit, née pour l’amour. Son attitude déplaît aux gens économes, aux pharisiens pointilleux, aux matrones enveloppées de voiles.
Pour les uns c’est une exaltée, une possédée de tous les diables, pour d’autres une débauchée, en tout cas c’est une femme dangereuse qui ignore toute mesure et dont les gestes languissants, les cheveux magnifiques s’enroulant autour des hommes, les détournant du devoir religieux comme du travail nécessaire.
Peu importe, elle se sent à la fois passante et souveraine, femme de toute éternité.
Mais le véritable péché de Madeleine est un penchant irrésistible, celui de faire passer l’amour sur une terre avare…
Si l’on revoit la scène bouleversante de la première rencontre sur laquelle tant de peintres et de poètes se sont attardés avec délectation, on peut se demander si la femme qui entre à vive allure au beau milieu d’un repas entre hommes et qui se précipite aux pieds de Jésus, l’enveloppant de toute la douceur du monde, pleure là, ses fautes ou bien défaille de bonheur à découvrir celui que son cœur espérait depuis toujours et dont la rumeur de la ville avait annoncé le passage.
Elle ne se contient pas, elle ne retient pas ses élans, ni son émoi, elle n’a que faire des conventions qui exigent d’une femme juive qu’elle soit réservée dans son attitude, qu’elle garde les cheveux couverts et qu’elle se tienne à l’écart des discussions sérieuses propres aux hommes.
Répondant à un appel intérieur, elle s’élance et spontanément prodigue des gestes rituels d’adoration. Le Pharisien s’offusque et crache son mépris devant cette pécheresse agenouillée, en pleurs, devant cette débauchée qui dans le désordre de sa parure, dans la splendeur dénouée de ses tresses, répand avec insolence des senteurs délicieuses et des caresses d’amante. Pour lui, elle est le visage même du péché ou plutôt de la tentation. Et il tient à se protéger de l’impure.
L’errance de Madeleine est le lot de chaque humain sur terre. Est-ce donc une erreur, un péché, ou bien le nécessaire chemin qui conduit au redressement de l’être et à l’éveil ? La pécheresse ployée aux pieds de Jésus lors de la première rencontre sera debout et face à lui lorsqu’il lui apparaîtra dans le Jardin de Pâques.
La rencontre chez le Pharisien signe un pacte silencieux que les témoins de la scène sont incapables de comprendre. Il se passe là quelque chose d’essentiel. Se répandant telle une source aux pieds de Jésus, l’amoureuse pécheresse se purifie elle-même. Elle enlève ses habits de honte et, redressée par les paroles que prononce Jésus, les cheveux auréolés de sa bénédiction, elle repart de la salle du festin éclaboussée de joie. Elle a retrouvé sa dignité de femme.
Elle repart différente, reconnue dans sa tendresse, dans sa ferveur. Elle repart allégée, les yeux pleins de larmes radieuses, parce que son amour erratique et profus a rencontré un autre amour, lui aussi immense et apatride. Il est des gestes qui sanctifient, des paroles qui lavent définitivement. La courtisane a tout donné et le meilleur d’elle-même, à la façon qui est la sienne, immodérée. Et Jésus a répondu en la louant, en la tenant à la hauteur d’être où il n’est plus question ni de péché, ni de culpabilité mais où seule rayonne l’intensité d’amour…
Si Jésus et Marie-Madeleine demeurent inséparables pour toujours, c’est pour être liés dès le premier regard par quelque chose d’indestructible que, faute de mieux, les humains en leur langage, désignent par le seul terme d’amour…
L’ardente
Elle n’était pas conviée au festin mais d’elle-même, intrépide, elle est venue et d’un seul coup a tout donné, tout abandonné. Il ne l’avait pas appelée, comme il l’avait fait avec les disciples masculins, hélant l’un occupé à repriser son filet, l’autre penché sur ses livres de compte. Non, il ne l’avait pas appelée mais certainement il l’espérait..
Il y a ceux qui quémandent, qui agrippent le manteau du faiseur de miracles, et il y a ceux qui s’offrent. Marie-Madeleine n’a pas choisi la discrétion. Mais elle ne demande rien non plus – et c’est là sa fierté. Elle n’implore pas, elle ne veut ni faveur ni guérison, mais elle pleure – et les larmes qu’une femme verse lors d’une première rencontre montent du cœur, pour dire au-delà des mots, le bouleversement et la reconnaissance : elle aussi elle l’avait tant attendu…
Elle n’a prononcé aucun mot mais quel vent fou est entré avec elle dans la salle de banquet ! Et ce vent tempétueux et aussi une brise parfumée, à la façon dont l’amour octroie la déchirure et l’apaisement tout ensemble.
Elle ne fait rien comme les autres, elle ne fait rien de ce qui est attendu. Elle est pourtant ni capricieuse ni fantasque mais elle se laisse emporter par la vague, au risque de sombrer. Elle ne cherche à rien gouverner : depuis toujours elle sait, en ses entrailles de femme souveraine, qu’aimer c’est être fou d’amour et à jamais perdu pour le monde d’ici-bas…
Au risque de paraître effrontée, indécente, l’intruse manifeste envers Jésus son trouble et sa gratitude. Ses gestes énamourés sont un aveu bien plus qu’un repentir.
En l’homme venu de Nazareth la femme de Magdalena reconnaît le Messie et c’est elle-même qui l’oint. Le prophète hirsute qui criait dans le désert avait baptisé Jésus dans l’eau et elle, avec des gestes magnifiques, le baptise de baumes et de senteurs. Jésus est Fils de Dieu mais il fait alliance avec la Dame. Il accepte le rite et, plus encore, fait l’éloge de la prêtresse d’amour.
Elle lève son visage vers lui et c’est un grand soleil qui sort des eaux, qui envahit la salle aux volets tirés. Une lumière passe sur la face des convives stupéfaits. Plus tard, certains témoigneront que cette coquette passante hors du commun avait une chevelure d’or et tournoyait comme une comète autour de l’invité.
Nul ne peut expliquer ce qui eut lieu en ces instants ardents, suspendus. Il n’y a qu’elle et lui dans cette pièce et sur terre, mais il y a assez d’elle et de lui pour inonder d’amour le monde, en versant s’il le faut toutes les larmes, en donnant tout son sang.
Marie de Magdalena, la porteuse de vase, serait ainsi la gardienne d’une nouvelle alliance d’amour passée avec Jésus. D’une façon plus générale, ce qui est clos ou tenu fermé – boîtes, coffres, livres, mais aussi noix, amandes, grenades – désigne les réalités intérieures, les secrets accessibles seulement à une conscience illuminée.
Ainsi Marie-Madeleine, inséparable d’un flacon, d’un vase ou d’une coupe, demeure une figure mystérieuse, hermétique, en dépit de se gestes amoureux démonstratifs. Celle qu’on a accusé de dilapider à hue et à dia indique le chemin de l’intériorité.
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| | | Coeur de lumiere admin celeste
Nombre de messages : 3969 Age : 59 Localisation : dans la lumiere Humeur : angélique! Date d'inscription : 25/03/2008
| Sujet: Mystère Marie-Madeleine Dim 13 Juil - 23:00 | |
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La très silencieuse
A un immense amour seule convient la majesté du silence. C’est pourquoi elle se tait, la belle femme qui fait irruption pendant le banquet, et s’abandonne à son Dieu vivant. Elle ne dit rien, mais tout ce que son corps exprime par les larmes, les soupirs et les embrassements, est pur langage de l’Ame.
Muette d’adoration, saisie de crainte et de ferveur, elle n’a rien à expliquer, elle ne va pas enfermer dans des mots, l’instant illuminé, ni faire entendre à tous les convives ce qui s’adresse à lui, uniquement à lui. Elle se tait, lui livrant les secrets de son cœur. Et elle offre tout ce qui dépasse les mots, s’efface aussitôt.
C’est une manière subtile de rendre hommage à ce qui ne sera jamais capturé ni connu.
A partir de cet instant elle reste auprès de celui qui l’a accueillie. Avec lui elle va marcher sur les chemins de Palestine, pourvoyant avec d’autres femmes aux soins du groupe : cuire le pain, panser une blessure, mais à travers les gestes infâmes du quotidien faire passer la tendresse et la sollicitude.
Les hommes sont requis pour les grandes actions , ils parlent, ils haranguent, mais les femmes sont là, tout près, effacées, assurant la subsistance, prenant soin de chacun. Elles ne se sentent pas dans l’ombre mais près de la Source. Elles sont les gardiennes de l’impondérable.
Que dire de ces trois années passées auprès de lui ? Marie- Madeleine se souvient de tout, de la fatigue des marches, du soleil qui craquelle les lèvres, des miracles, elle se souvient de l’ébahissement des foules, de l’hostilité des puissants, des dattes partagées avec une gorgée d’eau fraîche…
Les quatre évangiles ne retiennent que peu de phrases sur elle, pourtant ils ne peuvent omettre l’existence d’une femme si proche de Jésus.
Madeleine se tait mais son cœur déborde et tout son corps tremble. Elle a tant à dire mais la présence suffit. Le silence est la relation d’âme à âme entre ceux qui s’aiment. Il désigne, entre Jésus et Marie de Magdalena, un lien inaltérable, indicible. Il manifeste l’union là ou la parole, le chant, le cri montrent la distance, la séparation.
Le silence est le gardien de l’amour et de la connaissance.
Marie de Béthanie qui se tient en silence, attentive, s’efface devant l’hôte : le renoncement à soi-même mène à la nudité intérieure, à la vacuité ou la « vacance » chère à la tradition monastique.
Si le prophète de Nazareth s’annonce comme le Verbe, Marie-Madeleine serait le silence.
Au sujet de Madeleine, les religieux parleront de conversion et de repentance, et cela les rassure puisque après Eve la fautive c’est encore une femme qui représente le péché. Mais il s’agit en fait d’un éveil de conscience et chaque individu en marche, homme ou femme de bonne volonté, se trouve concerné.
Comme chacun de nous, Marie de Magdalena est appelée à se détourner d’une existence faite d’apparences, de sentiments et de croyances illusoires, pour aller vers l’essentiel. Ce chemin creuse nécessairement, il demande au pèlerin de se délester de tout et d’abord de soi-même, ce fardeau le plus récalcitrant.
La prostituée que chacun, homme ou femme, héberge en soi doit se dévêtir des habits trompeurs de l’existence afin de retrouver l’Essence, afin de se souvenir de son origine, de l’Amour Primordial.
La déchirée
« Pourquoi m’as-tu abandonnée ? » crie Madeleine à l’homme cloué sur un poteau d’infamie qui vient de rendre le dernier soupir. Elle croyait, la folle, que l’amour attentionné et fervent qu’elle n’avait cessé de témoigner durant ces trois années passées avec lui sur les chemins de Palestine, oui, elle était persuadée que cet amour sans faille le protégerait de toute maladie et de la mort même.
« S’il vous plait ne mourrez pas ! » voilà ce qu’elle murmure sur le lieu sinistre du Golgotha tandis que le ciel se voile…
Car sans l’être aimé où aller désormais ? Comment goûter la fraîcheur des haltes sous les palmes ? Avec qui partager le pain, l’aurore, les rires et le silence ? Sans lui, elle se perdra, elle trébuchera, comme la brebis égarée dans les ténèbres.
Ou bien il fallait qu’il l’emmène avec lui jusque là.
Il y a quelques jours elle a eu un mauvais pressentiment. Avant de se rendre à Jérusalem pour fêter Pâques, Jésus était passé dans le village de Béthanie qu’il affectionnait. Il était venu naturellement pour saluer ses amis, mais elle avait compris qu’il s’agissait d’un au revoir et son cœur avait reçu un premier coup de poignard…
Alors Marie de Magdalena se met à hurler sur les remparts de la ville, elle appelle à l’aide tous les oiseaux du ciel, toutes les gazelles du désert, elle convoque les sources, les vignes qui bourgeonnent et les petits agneaux, elle veut que tous soient témoins de cette ignominie, que tous assistent au jour de la grande faute des hommes. Les filles de Jérusalem entonnent un chant funèbre, sanglotent en déchirant leurs voiles. Elle, elle entre dans sa propre Passion :est-il plus profonde horreur que de voir mourir devant soi, sans rien pouvoir faire, celui qu’on aime plus que soi ? Mais elle va traverser, les yeux ouverts, cet abîme de douleur, elle ne va pas s’évanouir même si tout en elle est en lambeaux. La seule chose qu’elle peut offrir au crucifié sui suffoque déjà, c’est, si frêle, sa présence, une façon de tenir la lampe allumée pendant le grand aveuglement des hommes…
L’éblouie
La mort ne saurait être un arrachement cruel suivi d’un doux oubli. Pour qui aime, aucun deuil n’est possible. Mais il est demandé de traverser la nuit sans s’assoupir ni sombrer dans le chagrin. Traverser la nuit les yeux grands ouverts, le cœur en morceaux.
Marie-Madeleine ne cherche pas à calmer sa peine, elle ne veut pas se résigner, elle ne veut pas abandonner Jésus à la mort. La plupart des disciples avaient renoncé, pour eux c’était un échec, le Maître avait faillit…
Rentrés chez eux, comme si rien ne c’était passé, comme si leurs oreilles n’avaient rien entendu, comme si leurs yeux n’avaient pas été témoins de choses étonnantes.
Les hommes se plaisent à imaginer l’amour triomphant, ils raisonnent en terme de réussite et d’échec. Les femmes le voient plus humble, extrêmement fragile, et elles ont envie de veiller sur lui ; elles persistent à croire en lui-même s’il est malmené, trahi. Les femmes ne sont pas meilleures que les hommes mais elles se fient moins aux apparences, elles sont davantage tournées vers le mystère.
Après le dernier soupir de Jésus et avec les ténèbres tombant sur le monde, la déroute des apôtres, les enfants apeurés, elle se sentait dévastée, comme morte, et elle s’était laissée glisser dans un puits vertigineux, dans une douleur sans fond. Et voici qu’elle ressent que la souffrance a une fin mais que l’Amour est inépuisable. La souffrance est liée au temps mais l’Amour est Eternité.
Elle se lève au bout de deux nuits de veille, c’est le premier jour de la semaine, et les juifs vont fêter la Pâques. Elle se redresse, elle s’ébroue elle se sent comme neuve. A nouveau elle va courir à sa rencontre, lui manifester sa tendresse intacte, lui offrir tout l’amour du monde. Elle se lève à l’aube, c’est l’Amour qui est venu la chercher au fond du silence des nuits, l’Amour qui la relève et qui lui souffle de se mettre en route. Il est toujours là l’Amour, et il ne fait jamais défaut, ce sont les mortels qui le trahissent ou se détournent de lui.
C’est un monde neuf qui surgit à mesure que le pas de Madeleine avance sur le chemin. Avec un minuscule grain de foi, disait Jésus, on ferait danser les montagnes, et elle a plus qu’un grain de foi…
La question demeure en suspens : si elle n’était accourue au premier jour de la semaine, avec ses jupes froissées et sa chevelure volant dans la fraîcheur de l’aube, Jésus serait-il sorti du sépulcre ? A qui se serait-il montré si personne n’était là pour l’attendre ?
Si il n’y avait eu cet amour, cette attente insensée Jésus aurait sans doute dédaigné d’apparaître, il aurait regagné immédiatement la demeure éternelle.
Et pour la première fois il prononce son nom « Marie ! ».
Elle était trempée de chagrin la voici inondée de lumière. Elle le voit comme elle ne l’a jamais vu, glorieux sous l’apparence humble e familière du gardien des lieux. Elle le voit comme elle l’a toujours vu, comme l’inoubliable bien-aimé, elle veut s’approcher, embrasser sa main, mais lui a cette phrase, cruelle, de ne pas le toucher, de ne pas le retenir sur terre…
Il apparaît en premier à Marie-Madeleine, est ce choquant ? Certains auraient attendu qu’il rassurât d’abord sa mère, mais non, ce n’est pas un fils qui revient du royaume des ombres pour consoler des parents endeuillés mais un homme de lumière, tout amour, qui choisit de se montrer à celle qui a veillé sans perdre cœur et qui est belle comme le soleil.
Par ce geste, le Ressuscité indique peut être que les liens d’élection sont plus puissants que les liens familiaux, mais il montre surtout que l’amour l’emporte sur les devoirs, les convenances et tous les faux- semblants que les humains qualifient de dévotion.
Depuis fort longtemps dans l’histoire humaine, seul le savoir paraît sérieux tandis que la vision, l’inspiration ne sont pas prises en considération. Marie-Madeleine en fait aussitôt l’expérience. Revenant auprès de Pierre et de Jean pour leur transmettre l’incroyable nouvelle, elle n’est pas crue, elle-même traitée de délirante…
Telle est la tâche douloureuse, presque impossible, impartie à Marie de Magdalena et à toutes les prophétesses, à toutes les visionnaires qui témoignent de l’invisible : on les rabroue, on se moque…on les fait soigner. De par cette rencontre éblouie dans le jardin de Pâques, Marie de Magdalena endosse, après Jésus, le rôle de lumière venant en ce monde et que le monde refuse de voir.
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| | | Coeur de lumiere admin celeste
Nombre de messages : 3969 Age : 59 Localisation : dans la lumiere Humeur : angélique! Date d'inscription : 25/03/2008
| Sujet: Marie-Madeleine Dim 13 Juil - 23:03 | |
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La solitaire
Où ira-t-elle maintenant qu’elle a vu le Ressuscité, radieux mais refusant son approche ? Il l’aime pour toujours et il lui dit adieu. Comment vivre désormais sans sa présence très chère ?
Elle a besoin de plus d’espace possible. Elle va donc voyager, prendre la mer, mais il lui faudra aussi l’espace intérieur : elle se tourne donc vers la vie de solitaire.
On la repère à Ephèse et encore à Marseille, qui s’appelait alors Massilia, on la retrouve ensuite dans les lieux sauvages de la Sainte-Baume. Plus tard certains moines un peu entichés d’elle assureront qu’elle est passée aussi par les riches terres de Bourgogne, qu’elle a laissé son sourire et quelques os à Vézelay.
Elle est ici, elle est là-bas…
Exil volontaire ou forcé, parce que les textes disent qu’un petit groupe sous la conduite du futur Saint Maximin, fut mis dans une barque sans rames et lâchée sur les flots. La main divine évita le naufrage et c’est ainsi que les compagnons de Jésus se trouvèrent miraculeusement à Marseille. D’autres détails fournis précisent que les voyageurs accostèrent sur une plage qui s’appelle depuis les Saintes-Maries- de la Mer.
De là, ils vont enseigner et répandre la Bonne Nouvelle. Marie-Madeleine, fort éloquente obtient même des conversions. Plus tard, après avoir dépensé beaucoup d’énergie à prêcher, à obtenir des miracles, elle ressent le désir de retrouver le bien-aimé dans la contemplation silencieuse.
Celle qui apparaît comme la première des ermites, le modèle des anachorètes et des Pères du désert, est en même temps la première mystique de la tradition chrétienne. Marie-Madeleine n’a jamais fait les choses à moitié et sur son chemin de solitude, elle ira jusqu’au bout, jusqu’à l’Union Divine.
L’insaisissable
Le premier culte de Marie-Madeleine s’établit à Vézelay dans une abbaye. L’abbé déclare péremptoirement que le corps de la sainte repose dans la crypte dès l’origine.
Mais bientôt le prestigieux lieu de culte voit ses visiteurs décroître parce qu’il est concurrencé par Saint-Maximin et la Sainte-Baume. E, 1279 en effet, des moines de Saint-Maximin déclarent avoir trouvé et identifié les véritables reliques.
Deux grands pélerinages se tiennent à la Sainte-Baume, le lundi de Pentecôte et le 22 juillet. Les fidèles montent jusqu’à la grotte, ils y entendent la messe puis entreprennent l’ascension du mont Pilon, là où, il est dit que la sainte vivait des extases et élévations sept fois par jour.
A Rome Marie-Madeleine est la patronne des vignerons, sans doute parce que sa fête coïncide avec la maturation du raisin.
Elle a donné son nom à diverses espèces de fruits, notamment le grenadier, arbre méditerranéen aux fleurs éclatantes et aux fruits d’or emplis de rubis, désigné comme « le pommier de Madeleine », il rappelle l’arbre de Vie du jardin d’Eden…
Marie de Magdalena traverse aussi les apocryphes qui ont été découverts par hasard en 1945 en Haute-Egypte, sur le site de Nag Hamadi. De fait les savants qui étudièrent cette quarantaine de textes, intitulés Evangile de Philippe, de Jacques, de Maire, etc, les attribuèrent à la lignée gnostique et les datèrent des IIIe et Ive siècles.
Même si l’église catholique redoute comme la peste l’hérésie majeure que représenterait la Gnose, même si les adeptes ont été persécutés et leurs textes brûlés au fil des siècles, ces Apocryphes miraculeusement retrouvés ne sont ni des rêveries ni de dangereuses spéculations : ils donnent à entendre le sens intérieur de l’aventure de Jésus et de son enseignement. Provenant de l’intuition du cœur, ils visent à éveiller tout disciple à une connaissance subtile et personnelle.
Dans ces textes, jamais Marie-Madeleine n’apparaît comme la pécheresse mais comme la compagne, la préférée du Maître, il n’est pas question de fautes passées, de repentir, parce que Marie a part aux vérités les plus cachées, les plus précieuses de l’enseignement du Seigneur et parce qu’elle témoigne plus que les autres de l’illumination spirituelle. Ainsi, sa relation avec Jésus désigne l’étroite union entre l’âme et l’esprit, autant dire les noces mystiques auxquelles chaque adepte éveillé est convié dans le secret du cœur.
Son histoire symbolise le parcours de toute âme amoureuse de son Seigneur : errance et tourments, élévation, délivrance. Elle représente aussi toute l’humanité en marche vers la rédemption, vers sa divination. Elle est encore la sagesse cachée que méconnaissent les hommes, elle est la passante, la reine dans son royaume. Elle est le parfum de Vie, l’essence inconnaissable de l’Amour.
Les existants de poussière continueront à la houspiller, à étouffer sa lumière. Elle n’aura par le dernier mot, elle aura le dernier sourire… »
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| | | admin Admin
Nombre de messages : 4534 Age : 54 Localisation : ici Date d'inscription : 25/03/2008
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mer 16 Juil - 9:16 | |
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| | | childéric
Nombre de messages : 112 Age : 59 Localisation : Sainte Baume Date d'inscription : 21/09/2010
| Sujet: MARIE MADELEINE, ICÔNE DU FÉMININ SACRÉ Sam 16 Oct - 17:01 | |
| MARIE MADELEINE, ICÔNE DU FÉMININ SACRÉ J’ai répondu à l’appel de mon âme qui m’initie toujours à l’Amour et qui m’entraîne dans des passages initiatiques qui éveillent de grands mouvements intérieurs afin de me rapprocher de qui je suis, de ma divinité. Depuis toujours, je ressens le désir d’ouvrir mon cœur de plus en plus grand comme les personnages de Jésus et de Marie Madeleine nous invitent à le faire. Ils m’interpellent par leur message et par leur mission. Je suis profondément touchée par l’Amour infini que Marie Madeleine a éprouvé pour Jésus. Elle est celle qui l’a tant aimé. Dès que son premier regard s’est posé sur lui, elle a su qu’elle le suivrait. Enfin elle avait reconnu celui qui la révélerait à elle-même et lui permettrait de suivre sa voie, celle de l’amour, celle de la guérison, celle de la conscience, celle de la lumière en donnant un sens véritable à sa vie. Le Féminin Sacré nous invite à retrouver la lumière, l’amour, la béatitude qui existent dans les profondeurs de notre être, tout près de notre âme, du divin en nous. Marie Madeleine est l’icône par excellence du Féminin Sacré. Elle est aussi une représentation du chakra du cœur, de l’amour qui englobe tout, qui transforme tout, qui initie. Elle est représentée souvent par la rose. Elle a vécu la grande transformation qu’exigeait Jésus dans son message, reconnaître le divin en soi, ouvrir son cœur et élever sa conscience. Elle est à la fois l’initiée, et la grande initiatrice qui nous invite à nous rapprocher de notre âme, de notre essence divine et sacrée par notre corps, afin d’incarner le message christique dans notre chair. L’Église l’a condamnée « prostituée » alors qu’elle était une femme libre, avant son temps, et qui assumait le pouvoir de sa grande sensualité et de sa sexualité, une femme de cœur qui a saisi dès ses premières paroles le message du Christ. Elle l’a suivi sans aucune hésitation en reconnaissant sa raison d’être. Elle avait trouvé sa voie. Elle est un beau symbole de l’illumination spirituelle et de l’élévation de la sexualité sur la voie sacrée. Elle a été jugée parce qu’elle était une femme qui osait vivre malgré les interdits de l’époque. Elle n’était pas soumise aux valeurs sociales. Elle se comportait autrement. Elle était authentique et vraie avec elle-même et les autres. Elle suivait son cœur, elle aimait au lieu d’adorer. C’était une guérisseuse qui se préoccupait de la santé du corps et de la guérison par l’étude des herbes, des vertus des plantes, des onguents curatifs, des huiles. Elle a aussi été appelée « l’Apôtre des apôtres ». Elle est celle qui a reçu le message de Jésus dans sa chair et qui l’a incarné. Son rôle n’a pas été d’élaborer des théories pour fonder une église, une religion mais plutôt d’inspirer les hommes et les femmes à vivre l’amour dans leur chair, dans leur cœur, dans leur âme au quotidien. Elle a saisi tout de suite le message divin dont était porteur cet être d’amour et de lumière qui se proclamait fils de Dieu et qui invitait chacun à le reconnaître pour lui-même. Elle n’a pas douté un seul instant. Son corps, son cœur et son âme ont tout de suite été interpellés. C’est d’ailleurs sur son témoignage que s’est construit le christianisme en étant la première témoin de sa résurrection. Pour moi, Marie Madeleine représente la femme « rouge »… la femme de chair, la femme sensuelle et sexuelle qui a su s’élever pour découvrir la « femme blanche » représentant la spiritualité, la divinité, l’âme. Elle a réconcilié ses deux dimensions de l’ être, la sexualité et la spiritualité, la femme rouge et la femme blanche pour devenir la femme « ROSE ». Lorsque j’ai découvert l’Amour infini dans une relation amoureuse, la sexualité est devenue un chemin d’illumination spirituelle. Le Féminin Sacré m’a initiée à cette voie sacrée. J’ai pris conscience qu’il était possible d’élever le taux vibratoire de l’acte sexuel et de vivre une sexualité sacrée : la rencontre entre deux corps, deux cœurs et deux âmes dans les vibrations de l’Amour et la Lumière pour rejoindre le divin en soi et en l’autre. Marie Madeleine est un guide qui permet de découvrir la Voie du Féminin Sacré de son être. Elle nous inspire à ouvrir notre cœur à l’Amour infini et à reconnaître le divin en soi. Marie Madeleine est la coupe sacrée de l’énergie christique, la coupe du Graal, à travers son corps, son cœur et son âme. A la fin de sa vie, Marie Madeleine a choisi de s’isoler dans une grotte, de se retirer du monde, afin d’être en contemplation, en méditation pour se rapprocher du divin en elle, afin de continuer de vibrer dans les vibrations de l’Amour infini qu’elle a toujours ressenti en présence du Christ. Je la comprends très bien. Au contact de la nature, du seul bruit du vent et des oiseaux, elle baignait dans les vibrations de l’extase, de la béatitude, de l’amour christique. Pour l’avoir vécue, c’est une expérience extraordinaire. L’illumination se vit dans toutes les cellules du corps. C’est une merveilleuse et douce nourriture pour toutes les dimensions de son être. La visite de la grotte où elle a vécu les 30 dernières années de sa vie, au pied du Massif de la Sainte-Baume, m’a touchée profondément. Les lieux sont vibrants de son énergie, beaucoup plus que dans les églises qui l’honorent. Que l’Amour Infini vous guide et vous accompagne | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Sam 16 Oct - 19:48 | |
| merci Childéric , c'est très interessant et très agréable à lire !!! |
| | | Vivotte
Nombre de messages : 1379 Localisation : France Date d'inscription : 09/11/2009
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Sam 16 Oct - 22:24 | |
| Merci, c'est bô ! Marie signifie "goutte" "mer" et "dame voyante" Madeleine signifie "tour". | |
| | | childéric
Nombre de messages : 112 Age : 59 Localisation : Sainte Baume Date d'inscription : 21/09/2010
| Sujet: La grotte naturelle de Marie-Madeleine Dim 17 Oct - 11:41 | |
| “Vous entrez dans une forêt séculaire, où vécurent des druides ; vous emprunterez le chemin des rois comme Marie de Médicis ou le chemin du Canapé si vous vous êtes pressé ; vous visiterez la grotte de Marie-Madeleine, qui a débarqué sur nos côtes aux Saintes-Maries de la Mer. Croyant ou pas, vous marchez dans un lieu sacré.”
Eté comme hiver, ce haut lieu de pèlerinage (le troisième de la chrétienté, quand même) est toujours très fréquenté. Un petit couvent de quatre frères dominicains est désormais chargé de l’accueil des pèlerins. Parmi les grands pèlerins de notre temps, comment ne pas évoquer Charles de Foucauld, les pèlerins du lundi de Pentecôte, ceux de la fête de sainte Marie-Madeleine (22 juillet) qui se rendent en procession à la messe de minuit à la Grotte, les Compagnons ? Cette forêt celtique de quelques milliers d’années, est unique en France, les chênes et les hêtres ont plusieurs siècles d’existence, de nombreuses associations végétales sont uniques en Provence ; si vous venez en juin-juillet, cherchez la racine d’or (lys martagon), si rare et si belle ! Ifs, hêtres, houx, essences peu méridionales, ont élu domicile ici. Parce qu’elle est exposée au nord, à l’abri d’une haute falaise, l’humidité, la fraicheur, les mousses et les champignons dominent. Le chemin du Canapé, à droite, moins fréquenté que le chemin des Roys, est plus abrupt. Des marches de pierre favorisent la marche dans un sous-bois sombre ; les arbres sont tellement hauts que la lumière du soleil ne parvient que rarement jusqu’au sol. Mais quand elle passe, c’est un ravissement de points lumineux ! N’hésitez pas à délaisser le chemin des Roys – emprunté par Saint-Louis, le pape Clément V, Philippe VI Valois, Charles IV de Luxembourg, le roi René, Catherine de Médicis, Charles IX, etc., trop fréquenté. A la croisée des chemins, un vieil oratoire : c’est Monseigneur Jean Ferrier, archevêque d’Arles qui a fait ériger les oratoires du Chemin des Roys vers 1516. Le père Vayssière, gardien du sanctuaire au début de notre siècle, a fait construire les 150 marches en mémoire aux 150 Ave du Rosaire ; montez les en comptant les stations jusqu’à la 13ème pour mesurer votre progression ! Cette Pietà, sur le parvis de la Grotte, impressionnante par sa taille, est une oeuvre de la juive convertie Marthe Spitzer (1932). D’abord exposée devant l’église Ste-Madeleine à Paris, elle arrive par train jusqu’à Saint-Zacharie où un attelage de chevaux l’amène jusqu’en bas de l’escalier. Là avec rouleaux, madriers et palans, elle est hissée jusqu’à la grotte. Le compagnon Pierre Petit réalise les vitraux de la Grotte. Marie-Madeleine était la patronne du Compagnonnage ; dès que le Tour de France est ouvert au jeune Aspirant Compagnon du Devoir, il porte sa couleur, le blason de son métier et l’emblème de Marie-Madeleine reconnaissant le Christ ressuscité.
De là haut, le paysage s’étage sur 3 niveaux de montagnes : les monts Aurélien, la Sainte-Victoire, le mont Ventoux. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Dim 17 Oct - 19:06 | |
| et ben !!! ça donne envie d'y aller !!!! |
| | | aigle d'or Admin
Nombre de messages : 7765 Age : 59 Localisation : Terra Date d'inscription : 27/03/2008
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Lun 18 Oct - 21:38 | |
| bonsoir à tous Je répondrai au deuxième texte de Childéric plus tard je voudrais revenir au premier. Des émotions me sont ressorties en lisant et en ressentant la vibration de cet écrit. Je suis persuadé que celui-ci aurait beaucoup plu à sa fille réincarnée en Isa. Ce qu'a fait l'église en la jugeant sur l'imaginaire du mental en la méprisant est à pardonner car c'est elle même qui sera jugée sur sa fin (qui est proche) par ces même propos. Combien de fois Yeshoua Sananda nous avait dit que sans sa " bien aimée" ("ce sont ses mots") il n'aurait pu accomplir ce qu'il a accompli. Marie Madeleine est sa force mais c'est encore le cas aujourd'hui. Le coeur est son refuge lorsque je devais ou dois me faire une protection j'utilise sa flamme sacrée rubis-dorée et systématiquement je la mest autour de mon coeur mais c'est Marie-Madeleine qui la dirige. Je devais aller visiter cette grotte avec Isa mais fallait y aller dans une période sans insectes à cause de ses allergies et cela ne s'est pas fait j'irai surement un de ces jours. Merci Childeric cela fait du bien de savoir que cette femme hors du commun ne tombe pas dans l'oubli elle est à mes yeux et à mon coeur le Christ féminin que cela en déplaise à l'église n'a aucune importance. Ne doutez pas de son Amour car elle est aussi l'une des gardiennes de ce forum et pour cause... Ouvrez votre coeur pensez à elle et vous verrez qu'elle Est à coté de nous en ce moment elle nous bénit tous C'est ce que je ressens "écris" : "Je vous aime mes enfants bénis ne doutez pas de vous, avancez et faites appel à l'univers nous sommes à vos cotés pour vous aider , Mon fils ; ma fille et mon bien aimé cela va de soit . Ecris : l'Amour est l'unique clef capable d'ouvrir les coeurs demeurer dans l'Amour c'est Être Soi . Demeurer dans l'Amour c'est servir la Divinité qui est chacun de nous. Je vous bénis mes enfants soyez en paix" J'ai vraiment des pb pour bien capter mais vu l'insistance je vous mets tel quel. Gros bisous à tous je vais lire le deuxième texte Cette représentation se trouve à Renne le château et j'en ai la représentation à coté de Kuan Yin dans la vitrine Je voulais mettre une peinture d'un certain peindre que j'adore (c'est grâce à cette peinture que j'ai rencontré Childeric à travers le net). Je lui laisse le soin de la mettre au moment qui lui semblera le plus juste . Je demanderai à Sophie de l'inclure dans la présentation de ce forum. Bisous à tous | |
| | | aigle d'or Admin
Nombre de messages : 7765 Age : 59 Localisation : Terra Date d'inscription : 27/03/2008
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Lun 18 Oct - 21:52 | |
| Merci Childeric Pour les précisions j'irai avant la fin de l'année et j'y mettrai des photos. Si d'autres membre du forum ont fait le déplacement n'hésitez à écrire ou mettre des photos. Pour revenir au livre qu'Isa avait lu et qu'elle m'avait passé je me souviens de n'y avoir pas accroché mais le mérite était de sortir de l'oublie Marie Madeleine. De gros bisous à tous | |
| | | Chouette
Nombre de messages : 4141 Age : 69 Localisation : Au Pays des Merveilles !!!!!! Humeur : Toujours dans la Bonne Humeur !!!!!! Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mar 19 Oct - 7:27 | |
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| | | Vivotte
Nombre de messages : 1379 Localisation : France Date d'inscription : 09/11/2009
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mar 19 Oct - 9:43 | |
| Bonjour tout le monde, A travers maman qui porte le même prénom, je pense souvent à cette autre Marie-Madeleine qui a marqué l'histoire et dont le prénom, nous fait vite basculer dans le mystère. Il me renvoie pour ma part, à un passage de ma vie de petite fille. J'étais chez les grands donc en dernière année de maternelle. Pour fêter l'approche des vacances scolaires, nous faisions à l'époque des petites représentations en plein air dans le parc du château de la ville où j'habitais. Cette année là, j'étais ravie ! J'allais du haut de mes 5 ou 6 ans, porter une robe de princesse magnifique. En effet, la maitresse avait préparé les enfants que nous étions, à danser par petits couples de Princesses et de Princes, se tenant par la main dans une ronde, représentant une TOUR. Malheureusement, au dernier moment, il manquait un p'tit prince et comme mes cheveux étaient coupés courts, j'avais été choisie pour remplacer le gamin. J'ai retrouvé sur Internet, la chanson qui accompagnait notre petite représentation : La tour prends garde !Je ne vous dis quelle fut l'ampleur de ma déception puisque je vous en parle encore ! Ma petite-fille qui est à fond dans les princesses, a actuellement l'âge que j'avais à l'époque. Demain, c'est mercredi et du coup, elle vient ce soir à la maison avec sa soeur. Je vais essayer de leur apprendre et ainsi voire comment cette chanson résonne chez elles. Evidemment, je vais aussi leur raconter mon histoire de petite fille car sans elle, elles ne connaîtraient peut-être jamais cette chanson enfantine de : La tour prends garde !Oups... après avoir déjà dévié le sujet samedi dernier, en vous donnant l'étymologie du prénom Madeleine qui signifie TOUR, me voilà de nouveau dans la récidive. | |
| | | childéric
Nombre de messages : 112 Age : 59 Localisation : Sainte Baume Date d'inscription : 21/09/2010
| Sujet: bonjour à tous Mar 19 Oct - 10:38 | |
| et bonjour aigle d'or, j'aissai sans succés d'envoyer les images, mais je n'y arrive pas ici.... quelqu'un peut il me dire comment faire? pour les images ce sont celles du monastère royal de ste Croix, dans la province de tarragone, auquelles tu fais allusion je pense! pour ceux qui souhaiteraient visiter la grotte bénie, ce sera avec une joie immense que je leur servirai de guide s'il le désirent! | |
| | | Invité Invité
| | | | Chouette
Nombre de messages : 4141 Age : 69 Localisation : Au Pays des Merveilles !!!!!! Humeur : Toujours dans la Bonne Humeur !!!!!! Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mar 19 Oct - 13:08 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mar 19 Oct - 13:47 | |
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| | | Phénix Admin
Nombre de messages : 6725 Age : 58 Localisation : montpellier Date d'inscription : 27/03/2008
| | | | childéric
Nombre de messages : 112 Age : 59 Localisation : Sainte Baume Date d'inscription : 21/09/2010
| Sujet: sainte baume Mar 19 Oct - 14:08 | |
| je dis tout simplement, une merveilleuse occasion de se rencontrer "physiquement"!!! | |
| | | childéric
Nombre de messages : 112 Age : 59 Localisation : Sainte Baume Date d'inscription : 21/09/2010
| Sujet: sainte baume Mar 19 Oct - 14:10 | |
| quio plus est, au coeur d'une foret celtique!!!! aller qui vient? | |
| | | childéric
Nombre de messages : 112 Age : 59 Localisation : Sainte Baume Date d'inscription : 21/09/2010
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mar 19 Oct - 14:47 | |
| un essai! les reliques de Marie Madeleine dans la basilique de st Maximin | |
| | | childéric
Nombre de messages : 112 Age : 59 Localisation : Sainte Baume Date d'inscription : 21/09/2010
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mar 19 Oct - 15:07 | |
| la forêt.... magique | |
| | | Phénix Admin
Nombre de messages : 6725 Age : 58 Localisation : montpellier Date d'inscription : 27/03/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mar 19 Oct - 17:51 | |
| lol le bus va devoir faire le tour de la France.... Childeric merci pour ces photos , mais elles sont toutes pitites pitites.... peut etre que tu as selectionné la mauvaise ligne , il faut selectionner la 2eme sur les 3 qui s'affichent... |
| | | Chouette
Nombre de messages : 4141 Age : 69 Localisation : Au Pays des Merveilles !!!!!! Humeur : Toujours dans la Bonne Humeur !!!!!! Date d'inscription : 13/11/2008
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mar 19 Oct - 19:42 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mar 19 Oct - 20:12 | |
| dis Aigle d'or pourquoi y a t il un crane à coté de de la representation de Marie Madeleine sur la photo que tu as mise ? |
| | | Dauphin
Nombre de messages : 1554 Age : 52 Localisation : Lorraine Date d'inscription : 25/05/2009
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mar 19 Oct - 20:41 | |
| Je crois Céline que le crâne sur le livre représente la Connaissance. Merci pour toutes ces informations Je serais bien partante pour la visite avec vous !! si fin juin l'année prochaine ça convient aux intéressés et éventuellement si la propriétaire de la maison d'hôte qui nous a chaleureusement accueillis cette année encore, est partante pour une 3éme fois, y devrait finalement pouvoir se remplir ce bus !!! | |
| | | childéric
Nombre de messages : 112 Age : 59 Localisation : Sainte Baume Date d'inscription : 21/09/2010
| Sujet: Le symbolisme du crâne Mar 19 Oct - 22:23 | |
| Les attributs de Marie Madeleine sont : - le flacon de nard - la croix - le Livre (l'Evangile) - le CRÂNE On retrouve les racines du mot CRâNe dans : - CaveRNe - CaiRN tumulus de pierres enfermant un dolmen, une tombe - CaRNac - KRN - CaRNis latin, génitif de caro, la chair - CaRNutes tribu gauloise qui a donné Chartres - CouRoNne - CRowN couronne en anglais - KRoNe couronne en allemand Le crâne se trouve au sommet du squelette. C'est la partie impérissable du corps. Il est le siège de l'âme, sa demeure, son véhicule, tout comme la grotte, la CaveRNe et le CaiRN sont des demeures de l'Esprit. Le crâne est donc réceptacle de vie, mais il symbolise aussi la mort physique, par laquelle il faut passer pour renaître à un niveau spirituel supérieur. Dans les légendes européennes et asiatiques, le crâne humain est un homologue de la voûte céleste. Il est une CaveRNe en miniature qui, elle-même, est une représentation en miniature du Ciel. On observe le culte des têtes coupées, chez les ligures et les celtes. Dépouillée de sa CaRNe, la tête devient un CRâNe. Le culte des crânes est à rapprocher de celui des ancêtres. Le crâne-trophée représente la supériorité du chasseur sur l'animal, ou du guerrier sur son ennemi. Retourné, il peut servir de coupe dans certains rituels. Les CoRNes poussent du CRâNe. Elles sont une excroissance de l'os frontal de certains animaux. Chez les cervidés, elles sont ramifiées et évoquent les branches des arbres. La CouRoNne est déposée sur la tête. Comme les CoRNes, elle est une continuité du CRâNe. Elle symbolise ce qui vient d'en haut, le lien entre le divin et l'humain. Le Golgotha, mont du Crâne, est la colline pelée et chauve où fut crucifié Jésus. Il fut peut-être à l'origine un KRN, un CaiRN, un tombeau. Selon la tradition, il s'agit de la tombe d'Adam, le premier homme. Joseph d'Arimathie offrit au Christ son propre sépulcre ; ainsi le Nouvel aDaM put renaître le troisième jour. On retrouve les symboles du Golgotha dans la grotte où Marie-Madeleine finit sa vie. La croix est l'arbre de vie qui pousse du crâne d'Adam. Le Christ est le Nouvel Adam qui s'unit à la Nouvelle Eve. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine Mer 20 Oct - 10:19 | |
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| | | Lancelot de Fohet modérateurs
Nombre de messages : 2156 Age : 69 Localisation : L'Auvergne, Coeur du Massif Central. Date d'inscription : 03/03/2009
| Sujet: eh oui merci continue Mer 20 Oct - 22:17 | |
| et pour les cranes m^mes logique que les cranes de cristal...il porte la connaissance et non la mort destruction... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Mystére Marie-Madeleine | |
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| | | | Mystére Marie-Madeleine | |
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